ÉTUDES PHILOSOPHIQUES SPIRITES

Claude Monet

"CHAQUE PHASE DE L´ÉVOLUTION HUMAINE S'ACHÈVE PAR UNE SYNTHÈSE CONCEPTUELLE DES TOUTES SES RÉALISATIONS" (LÉON DENIS / J.H. PIRES).

Base structurelle du projet « ÉTUDES PHILOSOPHIQUES SPIRITES » (EFE-Conception, 2001) : SEE BELOW

quinta-feira, 21 de janeiro de 2021

LANÇAMENTO !!!!! AS CONSOLAÇÕES DA FILOSOFIA ESPÍRITA !!!

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quinta-feira, 24 de setembro de 2020

Moments de conscience

 


Les définitions du mot conscience disent la chose suivante : sentimento ou connaissance qui permet aux êtres humains de vivre, d’expérimenter ou de comprendre des aspects ou la totalité de leur monde intérieur ; système de valeurs morales qui fonctionne, de manière plus ou moins intégrée dans l’approbation ou la désapprobation de la conduite, des actes et des intentions propres à chacun ou à autrui. Selon Émile Durkheim (sociologue français, 1858-1917), ensemble d’idées, de croyances et de sentiments communs, créations ou manifestations collectives; mais encore ensemble de connaissances et de valeurs détenu par tous les membres d’um groupe.

 Notre capacité de compréhension n’est pas à la hauteur de l’expérience des moments graves que nous vivons. Notre génération n’avait jamais connu de pandémie.

Nous avons vécu d’autres drames personnels et collectifs qui furent des défis existentiels pour notre capacité de résistance ou de résilience.

 Les générations précédentes sont passées par des expériences douloureuses et l’histoire est là pour nous rappeler les angoisses, les afflictions et l’intensité des souffrances citées dans les livres, les films et les documentaires, mais aussi presentes dans la conscience individuelle celle de leurs descendants, restées depuis dans la mémoire collective.

 La première définition dit que nous « ajustons » actuellement notre lecture du monde pour trouver un nouveau mode de vie em adéquation avec le monde qui nous entoure. La seconde définition, issue de la première, signale une nouvelle forme de comportement envers la Nature et les autres espèces qui vivent avec nous.

 D’après notre lecture, nous passons actuellement par une réévaluation des concepts et des faits, car le « monde antérieur » a mis em évidence la faillite de nos valeurs.

Nous nous réinventons et, à ce titre, les ressources et les potentiels individuels sont en cours de réévaluation. La demande d’isolement peut nous mener à une réflexion profonde et à la prise de conscience de la nécessité de se reconstruire grâce à des valeurs et des expériences individuelles et collectives en accord avec le monde réel.

 C’est peut-être le début d’um processus de régénération de nos âmes, comme le propose la philosophie spirite, et en tant que telle, elle se réfère à la reformulation et à la réflexion de concepts et de questions qui ne sont pas restées sans réponse. Réfléchissons-y.

 

Sonia Theodoro da Silva

Philosophe

CEFE-Centro de Estudos Filosóficos Espíritas

Centre CEFE pour les études philosophiques spiritistes

www.filosofiaespirita.org

Publié dans le Journal of Spiritist Psychological Studies, Londres, Angleterre

 

Traduit par:  Irène Audi

quarta-feira, 25 de março de 2020

Vie en commun


 
  

Quelqu’un a déjà dit que côtoyer son prochain est un art. L’art requiert de la sensibilité, de la perception, une acuité visuelle, des capacités cognitives et de l’intuition. Je me réfère à l’Art positif, à celui qui exprime et transmet le bien-être quand on le voit, l’entend, le sent. Celui qui nous donne envie revenir, qui repose le regard, qui irradie la paix.   

  Certains chercheurs vont plus loin et affirment que l’art ne peut être compris par un discours rationnel, car les mots réduisent son sens. Nous vivons dans un monde baigné par l’art et la créativité, car ils sont présents dans la musique, le théâtre, la danse, l’architecture, la littérature, les arts plastiques...    

  Côtoyer les autres positivement est comme l’art de bonne qualité. C'est une source de confiance, mais aussi de bien-être, de spontanéité et, dans certains cas, de bonheur. Pas de ce bonheur illusoire, créé par les pensées consommatrices, mais celui de l’agape, de la félicité complète, même de courte durée, puisque sur la Terre d’expiations et d’épreuves, nous ne pouvons pas encore jouir du bonheur des justes.  

   Notre vie est faite de moments, comme une construction édifiée par la base, avec les soubassements, des briques, du béton et tous les éléments nécessaires pour que le bâtiment soit habitable et confortable. les fondement sont mauvais, le bâtiment s’écroule. Tout comme la parabole de Jésus. Vivre bien est par-dessus tout respecter l’autre et, parfois, démontrer de l’empathie pour ses douleurs et ses souffrances. Sans cela, mieux vaut nous isoler sur une île déserte. Mais là, courons le risque de mourir d’ennui ou d’une tristesse profonde.

 
 Sonia Theodoro da Silva, Philosophe

segunda-feira, 20 de agosto de 2018

Tout en Dieu




 De nos jours, Dieu « n’est plus à la mode » : dans les milieux académiques, Dieu est considéré comme un phénomène anthropologique, une création des hommes fragiles qui ont besoin de soutien et de protection. Dans les mouvements existentialistes européens menés par Kierkegaard, qui ont connu leur apogée avec Nietzsche dans les paroles de son personnage Zarathushtra :     « Dieu est mort », il est le dieu de la croix qui, selon le philosophe, n’a pas réussi à se sauver lui -même.   La pensée nietzschéenne n’est pourtant qu’un des effets et non une cause en soi du drame humain actuel, car une grande partie de cette responsabilité revient aux religions qui n’ont pas su accepter Dieu en Esprit et en vérité, tel que nous l’a présenté Jésus de Nazareth, son plus grand représentant parmi nous. Elles n’ont pas su divulguer son nom ni son vécu, car elles se sont perdues dans le mysticisme, dans les mythes reconstruits, dans leurs dissensions et leurs vénalités.    

   Il est triste de constater les conséquences actuelles de ce détournement. Pourtant, le Spiritisme a ramené Jésus et Dieu dans les cœurs et dans la raison, car il a décodé Son message et a rempli la promesse faite dans l’Évangile de Jean.  

    Dieu est-il en tout ? Oui, il est dans la nature et dans les êtres qu’Il a créés et aujourd’hui, quand les afflictions humaines atteignent des sommets, nous pouvons dire avec Jésus : « Que votre cœur ne se trouble point, croyez en Dieu et croyez aussi en moi... » 

     Jésus a accompli sa promesse, il est revenu dans le Spiritisme, et c’est avec lui que nous traverserons cette phase. Par conséquent, ayons confiance. 

 Sonia Theodoro da Silva  Philosophe 

Publié dans de  Journal d´études psychologiques, Londres, Angleterre.  

quinta-feira, 26 de julho de 2018

Prisme spirituel de la citoyenneté





En général, nous ne situons le concept de la citoyenneté que dans les rapports entre l'homme et l'État. C’est l’espace des rapports politiques et sociaux, dans lequel nous élisons les gestionnaires de l’administration publique qui ceuvreront pour le bienêtre de tours. Dans La République, Platon structure sa forme de gouvernement en se basant sur l’idée qu’un Philosophe  peut être le chef de file idéal, « le gouvernant authentique qui ne doit pas viser son propre intérêt, mais celui du gouvernement ».      Les philosophes d’aujourd’hui sont-ils dans cette situation? Peutêtre. Nous savons que l’excellence des professions se situe fondamentalement dans le caractère de ceux qui les exercent, beaucoup plus que dans leurs seules habilités. La formation de l'homme ou de la femme dans l’exercice des professions concerne l’éducation et l’éthique, et ses implications morales. Une éthique qui soutient les fondations de l’exercice de la citoyenneté basée sur les lois morales, dédogmatisées, dépolitisées, dans le sens de la prévalence des jeux du pouvoir au détriment des besoins de base des individus. 

    Il nous semble que le spiritisme traite totalement ces questions en nous encourageant à pratiquer la solidarité fraternelle. Socrate idéalise une société où les êtres mettraient de côté le pouvoir pour le bien-être de tous, mais nous sommes encore loin de cette réalité.

Les Esprits supérieurs nous ont indiqué dans la codification spirite le chemin de la connaissance de soi et de l'éducation de soi. Allan Kardec synthétise ces enseignements lorsqu’il parle de l’aristocratie intellectomorale qui sera la dernière phase de la croissance humaine lorsque notre comportement sera basé sur la Sagesse et la Fraternité. Léon Denis se felicite  de ces orientations et idéalise une société socialiste, dans le sens véritable du mot, sans les idéologies qui pénalisent les hommes et ne font rien ou très peu pour leur anoblissement. Herculano Pires traite cette question lorsqu’il nous parle de la cosmossociologie spirite, la finalité de l’Esprit qui transite entre des dimensions apparemment opposées. 

    La question reste ouverte. Nous avons encore beaucoup à faire, à méditer, à conscientiser, à éduquer, à être. Prenons l’initiative.

 Sonia Theodoro da Silva -  Philosophe                     

domingo, 3 de setembro de 2017

Liberté et Fraternité



Étienne de la Boétie (1530-1563) fut un humaniste et un philosophe français, contemporain et ami de Michel de Montaigne (1533-1592). La Boétie traduisit du grec vers le français les œuvres de Xénophon et de Plutarque et il en écrivit quelquesunes. Son ouvrage le plus connu est le Discours de la servitude volontaire, écrit après que le peuple français ait subi la répression de l’armée et les préposés du roi qui avaient mis en place la gabelle, l’impôt sur le sel. Le livre fut comme un hymne à la liberté, avec une remise en cause de la domination par quelques-uns du plus grand nombre, une indignation contre l’oppression et une manière de les vaincre. Dans le titre apparaît déjà la contradiction entre les termes servitude et volontaire, car comment peut-on sacrifier spontanément sa propre liberté de par sa propre volonté ? Et la Boétie explique que le sentiment d’accommodation est un facteur fondamental de cette perte de liberté consciente, comme un cadeau offert sur un plateau au gouvernement oppresseur.   

De nos jours, un phénomène semblable prend de plus en plus d’ampleur dans tous les pays et se propage telle une maladie contagieuse – la zone de confort, dans laquelle les personnes s’installent, s’accommodent, profitent des bienfaits que leur apporte le progrès technologique. Elles se plongent dans leurs téléphones portables et leurs tablettes et se déconnectent du monde qui les entoure, car le monde virtuel et plus fascinant et attirant.     

Gabrielle Delanne (1857-1926), qui était ingénieur et un des premiers chercheurs spirites, nous dit avec insistance dans un message de 2004 à travers le médium Raul Teixeira que nous vivons une époque d’individualisme féroce qui nous isole des autres êtres humains, et nous ôte la capacité de nous sensibiliser face à la douleur et aux souffrances d’autrui, nous asservissant à la technologie.       Mais une question se pose : les drames collectifs que nous vivons actuellement ne sont-ils pas une manière d’éveiller nos consciences endormies ? 

Nous espérons que le sentiment de fraternité si intensément travaillé par tant d’écrivains, de philosophes, de psychologues, de sociologues que l’on pourrait résumer également par un autre sentiment, celui de la compassion, pourra être ressenti et vécu dans toute son ampleur comme le font aujourd’hui des ONG comme MSF, WWF et tant d’autres, sans l’aval des pertes humaines qui nous font tant souffrir. 



Sonia Theodoro da Silva
Philosophe
The Journal d´études psychologiques  -  Année X  l  53e Édition  l  Juillet et Août  l  2017 

sexta-feira, 9 de setembro de 2016

Solidarité Humaine



Nous vivons des jours difficiles. L’attention se fixe sur les pays de l’Europe où la haine et la violence se manifestent sous la forme d’attentats perpétrés sans distinction, pouvant toucher n’importe qui. Ici aux Amériques, plus précisément dans ce jeune pays qu’est le Brésil, nous sommes les descendants de plusieurs nationalités européennes et c’est pour cela que nos coeurs se tournent vers ces pays-frères où nos parents, grands-parents, arrière-grands-parents sont nés, ont grandi pour ensuite adopter le Brésil comme leur seconde patrie.

Mais notre attention se porte également sur la souffrance interminable des migrants en provenance des pays du Moyen-Orient, sur les douleurs et les afflictions des pays d’Afrique où les maladies mortelles se propagent, sur les victimes des diverses formes de préjugés aux États-Unis d’Amérique.

Le Brésil qui est en train de subir également ses drames sociaux est stupéfait par l’incapacité de certains de faire preuve d’éthique et de vivre leurs vies en respectant la vie et le patrimoine d’autrui.

Oui, ce sont des jours difficiles pour tous les habitants de la terre comme pour marquer l’échec de leurs conquêtes sociales et cultu-relles, de leurs progrès scienti-fiques, étant donné que grâce aux progrès des communications, nous sommes informés en direct de tout ce qui se passe dans le monde. Peut-être que si les générations de nos grands-parents avaient pu assister à l’évolution des guerres mondiales, la stupeur aurait été bien plus grande et la panique se serait généralisée.

Nous entendons parler de discours extrémistes, d’attentats marqués par aucune idéologie ou motivation religieuse. Le problème est beaucoup trop profond pour être analysé dans un petit article comme celui-ci. Notamment parce que les raisons véritables gisent dans l’inconscient collectif de l’homme, véritable arsenal d’expériences négatives vécues en même temps que les réalisations positives, et c’est cette dualité qui caractérise la nature humaine.

La vision spirite du monde nous aide à faire cette analyse: l’histoire se répète parce que les mêmes hommes reviennent sur la scène de leurs réincarnations.

Mais si nous pensons que malgré les circonstances, l’être humain recherche infatigablement des solutions pour atténuer l’impact des drames qu’il vit, immédiatement nous songeons aux qualités morales déjà conquises, et à l’espoir qui fait partie des nouvelles attentes pour notre  avenir.

Malgré tout, la solidarité se propage incessamment, et la séparation du grain de l’ivraie devient de plus en plus flagrante à chaque instant. Et ce n’est pas seulement celle qui se manifeste lors des situations les plus urgentes, c’est  une solidarité comme un mode de vie, qui s’épanouit lentement.

Nous avons encore un long chemin à parcourir. Ce qui nous attend dans les prochains mois, les prochaines années, est planté, envisagé aujourd’hui.

L’Esprit Joanna de Ângelis dans son magnifique message Exhortation à l’amour nous parle de temps prévus depuis l’Antiquité, pour notre époque actuelle. Participons activement à ce moment grave, car nous sommes tous embarqués sur le même bateau. Il est donc urgent de répondre à l’appel et de changer nos habitudes, nos pensées, notre comportement, en nous tournant vers le Bien. Mais, ditelle, il ne faut jamais perdre la foi et la confiance, parce que Jésus tient le gouvernail de ce bateau qui traverse des mers agitées.

Comme nous le rappelait Chico Xavier, nous ne pouvons pas modifier le passé des erreurs et des fautes, mais nous pouvons vivre un nouveau présent. L’avenir y répondra de manière éloquente. Peut-être encore plus éloquente que les douleurs et les afflictions qui sont la récolte aujourd’hui des semences erronées de notre pas-sé. Et pour cela Jésus est avec nous; Dieu est en nous tous. Persistons dans la foi et dans les actions positives pour le bien de tous.

Sonia Theodoro da Silva

Philosophe

Journal d´études psychologiques - Année IX l 48e Édition l Septembre et October l 2016

 

 

sábado, 9 de julho de 2016

Tout en Dieu



     De nos jours, Dieu « n’est plus à la mode » : dans les milieux académiques, Dieu est considéré comme un phénomène anthropologique, une création des hommes fragiles qui ont besoin de soutien et de protection. Dans les mouvements existentialistes européens menés par Kierkegaard, qui ont connu leur apogée avec Nietzsche dans les paroles de son personnage Zarathushtra :     « Dieu est mort », il est le dieu de la croix qui, selon le philosophe, n’a pas réussi à se sauver lui -même.  

    La pensée nietzschéenne n’est pourtant qu’un des effets et non une cause en soi du drame humain actuel, car une grande partie de cette responsabilité revient aux religions qui n’ont pas su accepter Dieu en Esprit et en vérité, tel que nous l’a présenté Jésus de Nazareth, son plus grand représentant parmi nous. Elles n’ont pas su divulguer son nom ni son vécu, car elles se sont perdues dans le mysticisme, dans les mythes reconstruits, dans leurs dissensions et leurs vénalités.   

    Il est triste de constater les conséquences actuelles de ce détournement. Pourtant, le Spiritisme a ramené Jésus et Dieu dans les cœurs et dans la raison, car il a décodé Son message et a rempli la promesse faite dans l’Évangile de Jean.   

   Dieu est-il en tout ? Oui, il est dans la nature et dans les êtres qu’Il a créés et aujourd’hui, quand les afflictions humaines atteignent des sommets, nous pouvons dire avec Jésus : « Que votre cœur ne se trouble point, croyez en Dieu et croyez aussi en moi... »   

   Jésus a accompli sa promesse, il est revenu dans le Spiritisme, et c’est avec lui que nous traverserons cette phase. Par conséquent, ayons confiance.  

Sonia Theodoro da Silva

 Philosophe 

(Published in The Journal of Spiritist Psychological Society, May/Jun 2016)

LA SCIENCE DIVINE




     Dans le chapitre I de l’Évangile selon le Spiritisme, se trouve un point de la plus haute importance pour ceux qui étudient les sciences exactes : l’alliance de la science et de la religion. Pendant des siècles, la foi religieuse s’est écartée du progrès scientifique, même si dans ses murs elle abritait des chercheurs et des philosophes intéressés par la recherche scientifique, tels Gregor Mendel, Roger Bacon, William d’Ockham et beaucoup d’autres. On peut se demander comment dans un environnement essentiellement catholique ou protestant, il peut y avoir eu autant d’astronomes, de biologistes, de physiciens, de logiciens et des spécialistes en sciences naturelles. Beaucoup d’entre eux finirent par contredire les postulats théologiques, comme Giordano Bruno. Parmi eux, il y avait Monseigneur GeorgesHenri Édouard Lemaître (1894– 1966), père catholique, astronome, cosmologue et physicien belge. Lemaître proposa ce que l’on connaît aujourd’hui comme la théorie de l’origine de l’Univers dénommée Big Bang que lui appelait   « l’hypothèse de l’atome primitif » connue également sous le nom   d’« œuf cosmique », qui fut développée par la suite par George Gamow.

    Mais ce que l’Évangile spirite souligne, c’est le fait important que des lois régissent les mondes des différentes dimensions interexistentielles et leurs relations intrinsèques, sous le commandement de Dieu qui s’exprime dans ces lois qu’Allan Kardec, dans une optique didactique, a divisées en Physiques et Morales. Parmi ces dernières, la plus importante est la Loi de Justice, d’amour et  de charité, car elle resumé toutes les autres.

    La science humaine chemine vers des découvertes importantes pour le bien-être commun, mais sans l’Amour qui engendre l’éthique, sans la Justice bénéfique pour tous, sans la Charité qui favorise la fraternité et le respect de la vie, la science purement matérialiste se mutile et s’autodétruit, générant le chaos, l’inertie, la douleur et la souffrance. 

    L’amour est thérapeutique ; Jésus aimait et soignait tous ceux qui le côtoyaient, non seulement leur corps, mais aussi leurs esprits, leurs sentiments et leurs émotions. Avec son Amour, Jésus a créé un autre paradigme pour la Vie – et il nous invite encore aujourd’hui à le suivre pour que nous puissions trouver la Paix à laquelle nous aspirons tant, une paix créatrice de sérénité et de confiance en soi-même et en Dieu.    

Sonia Theodoro da Silva 

Philosophe

(Published in The Journal of Spiritist Psychology Society )

terça-feira, 22 de março de 2016

Changement planétaire : espoirs et consolations



Les Esprits supérieurs qui assistaient Allan Kardec dans son magnifique travail de synthèse ont donné à l’humanité toutes les conditions lui permettant de promouvoir un changement de paradigme.   

   Selon l’affirmation d’Emmanuel, les révélations « évoluent dans une sphère graduelle de connaissances » et vont ainsi à la rencontre de la pensée du codificateur – « les vérités morales constituent les éléments essentiels du progrès. »  Nous pouvons déduire ainsi que le sens moral se développe à mesure que les individus ressentent le besoin de compléter les connaissances développées et acquises, créant un processus magnifique de complétude dans laquelle la raison et le cœur s’intègrent, cohérents, dans une aspiration personnelle et collective – le bonheur.  

    Quand les Esprits ont dit que le Spiritisme serait « le Consolateur promis par Jésus », les cœurs immatures ont tout de suite conclut que la sphère spirituelle communiquerait avec eux chaque fois qu’ils traverseraient un moment difficile de leurs vies, en leur apportant des réponses et des solutions pour les problèmes qui les affligent et les angoissent.   

   Mais la philosophie spirite est très claire et objective : l’être humain progresse, et en progressant, il doit assumer des responsabilités. Celles-ci lui apportent la sécurité nécessaire  pour bien se conduire pendant un

périple sûr de paix et de tranquillité intérieure, mais cela ne veut pas dire que les autres personnes agiront ainsi, car nous vivons dans un vaste océan de diversités culturelles, morales, intellectuelles, religieuses et en dernier lieu évolutives.   

   Jamais il n’a été si nécessaire de chercher la consolation dans l’Évangile de Jésus, dans ses paroles, ses attitudes, ses conseils. Sa présence est celle d’un ami de tous les instants, celle du crucifié qui est revenu de la mort pour dire qu’elle n’est qu’une perception incomplète, précaire et apparente. Jésus n’est pas ressuscité, il a montré que la mort du corps ne détruit pas l’Esprit immortel ; Jésus n’est pas Dieu, il est la plénitude de l’évolution que peut atteindre l’Esprit en progrès continuel.       

    Les adversités et les tribulations que nous traversons aujourd’hui engendent l’incroyance, le découragement, la division et la somatisation des problèmes les plus divers, et enferment l’âme humaine dans une vision du monde où l’espérance (d’espérer, de stimuler les expectatives positives) ne trouve pas de place dans les esprits fatigués par les tragédies du quotidien et les évènements dans le monde.        

      Jésus et ses apôtres ont vécu dans un monde en transition, le passage des croyances mythologiques à la foi rationnelle qui devait être complétée deux mille ans plus tard avec la Philosophie spirite. Depuis cette époque, l’être humain a multiplié les conquêtes, mais les problèmes de l’Esprit qui ne pense qu’à s’alimenter de satisfactions immédiates l’empêchent de voir le futur de manière optimiste et correcte.      

     Le Livre des Esprits, à la question 1009 nous donne une instruction de Paul de Tarse : « pour atteindre l’unité divine, trois choses sont nécessaires : la justice, l’amour et la science ; trois choses y sont opposées et contraires : l’ignorance, la haine et l’injustice. » Et il complète : « Celui qui, par un écart, par un faux mouvement de l’âme s’éloigne du but de la création, qui consiste dans le culte harmonieux du beau, du bien, idéalisés par l’archétype humain, Jésus-Christ, est responsable (de la désorganisation sociale). »   

    C’est le moment de changer les paradigmes. Pour cela, nous pouvons avoir recours à l’impulsion naturelle vers le bien que nous portons en nous ; aux modèles prometteurs qui pourront être implantés à partir des espaces vides créés par la douleur et la perte. Les Esprits qui ont collaboré à la Codification sont et seront à nos côtés pour que nous réalisions en nous et auprès de nous ce nouveau modèle de paix et de prospérité spirituelle, en modelant la nouvelle civilisation à laquelle nous aspirons tant. 

      Sonia Theodoro da Silva 
      Diplômée en Philosophie 
 
Traduction: la gentillesse de Journal d´études psychologiques  -  Année IX  l 44e Édition  l  Janvier et Février  l  2016.   

 

segunda-feira, 1 de fevereiro de 2016

Prémices de la Régénération



Parmi les innombrables définitions du mot « régénération », nous en avons choisi deux, la première étant le rétablissement de ce qui a été détruit, la seconde étant celle se rapprochant aussi de l’aspect philosophique et spirite, c'est-à-dire le sens figuré de la réforme morale.

Plus précisément, dans le premier sens du terme signifie rétablir ce qui a été détruit, en faisant référence aux valeurs intellectuelles et de la conscience obstruées par une avalanche de nouveaux concepts et modes de vie basés sur les mouvements existentialistes et nihilistes qui se résument à l’affirmation suivante: vivons aujourd’hui parce que demain n’existe pas. La philosophie spirite contenue dans le Livre des Esprits fait apparaître en synthèse les valeurs réelles indiquées cidessus, en attribuant à l’homme la responsabilité de ses actes et en lui révélant, sur des bases scientifiques, que la vie est immortelle, et qu'en tant qu’héritiers du temps, nous apportons des fragments du passé qui demandent à être révisés aujourd'hui pour qu'une fois libres, nous puissions aller en direction d'un futur meilleur.

Le second concept, revu par l'ouverture de la pensée spirite, évoque un travail de révision de notre posture morale face aux événements qui se déroulent dans notre vie quotidienne au niveau personnel,  qui  exige une  prise  de décision de notre part, de même qu’au niveau social, car nous appartenons à une communauté d’Esprits incarnés.  Ce moment, comme le définissait Allan Kardec dans La Genèse, est celui de la lutte des idées:

« Ce n'est pas le Spiritisme qui crée la rénovation sociale, c'est la maturité de l'humanité qui fait de cette rénovation une nécessité. »

C’est exactement cela que nous voyons dans le monde d’aujourd’hui et nous avons choisi d’appeler « transition »; mais, bien au-delà des conventions, l’Être humain réclame l’Être divin, latent, et, à force de stimuli extérieurs douloureux, il se projette dans la vie pleine telle que les Esprits l’ont prédit à Kardec. Les tragédies, les cataclysmes, les crises socioéconomiques, les commotions sociales ne sont sans doute pas le fruit du néant. Elles apparaissent au moment voulu pour que les valeurs soient revues, pour la régénération de nos Esprits.  

 Sonia Theodoro da Silva

(Trad. Sophie Giusti)  

segunda-feira, 25 de janeiro de 2016

Reprogrammation de la conscience

 

       Ce moment est celui des grands défis de l’existence: nous sommes les héritiers du passé dans lequel nous avons semé toutes sortes de semences, comme si nous étions au milieu d’un terrain fertile, mais néanmoins à peine réceptif.
 
Et les graines jetées au hasard, qui n'ont pas reçu les soins nécessaires à leur croissance, sans arrosage ni entretien, ont donné des fruits conformes à cette semence brouillonne. Il est évident qu’une grande partie d'entre eux est contaminée, pleine de vers et pourrie. Et le temps, implacable, nous met face au résultat de cette semence que nous avons faite individuellement et collectivement.
 
Les défis cités ci-dessus se succèdent, pour que nous puissions reprogrammer nos existences sur d’autres modèles, mais nous devons reconnaître nos erreurs et nos fautes; travailler les conquêtes effectives, sélectionner les bons grains pour que la cueillette soit abondante et donne des fruits à cent pour un.      
 
Reprogrammer notre conscience veut dire choisir de nouveaux chemins, pondérer, évaluer, discerner. Et pour ce faire, la philosophie spirite nous ouvre toutes les portes qui conduisent à la Vérité, à la Vie, à la Plénitude. Se connaître soi-même veut dire avoir le courage de reconnaître sa propre dualité. Travailler avec acharnement les qualités déjà développées et faire fleurir les potentiels intrinsèques de l'Être divin que nous sommes. Jésus de Nazareth nous a montré comment faire ; son invitation est encore dans nos consciences : pourquoi ne pas l’accepter ? 
Sonia Theodoro da Silva
 

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SÃO PAULO CITY FROM PAUL OF TARSUS' AND EMMANUEL'S HEARTS

(fonte:Enomir Santos) 

CONGRATULATIONS, SÃO PAULO CITY !!

Comemoramos nesta data 462 anos da fundação da nossa cidade.

E voltando atrás no tempo, lembramo-nos das palavras de Emmanuel, em A Caminho da Luz, dizendo que o acaso inexiste, quando mencionamos as fundações de cidades e Estados. Aliás, acaso, segundo Téophile Gautier, é o pseudônimo de Deus quando Ele não quer assinar a sua obra. Há uma união de intenções entre “terra” e “céu”, como se todos se reunissem para fazer cumprir propósitos superiores, preparando a primeira para o advento das populações que lá habitarão, com vistas ao desenvolvimento das leis de sociedade e progresso. É muito interessante esta análise, para a qual convidamos os nossos caros internautas. Vejamos a Lyon de Rivail e a Lugdunum de Ireneu, a Roma antiga e a atual, a Nova York de 200 anos atrás e a de agora, e assim sucessivamente. Há um planejamento realizado em outras esferas de existência e que muitas vezes escapa à nossa compreensão.

O mesmo livro citado, A Caminho da Luz, relata os bastidores da história, sob a análise crítica e lúcida de Emmanuel.

Mas vejamos a nossa querida São Paulo de Piratininga, inaugurada a partir de uma pequena vila onde índios, padres e sentenciados portugueses constituíam a sua população. Ainda hoje, na região da Sé, no Pátio do Colégio, a igreja de Anchieta guarda um museu de peças e imagens sacras dos séculos XVI a XVIII, seus objetos de uso pessoal bem como sua batina e terço, e a arquitetura da época também preservada e restaurada, onde é interessante notar uma parede do templo, antiquíssima, construída de barro, palha, areia, pedra e excremento de gado para dar a liga, preservada até os nossos dias, e resguardada entre duas outras paredes de vidro.

Contudo, o que nos chama a atenção, da dupla Nóbrega-Anchieta, é a posição do primeiro como educador, que à época se caracterizava como um misto de professor e catequizador - lembremos que a Educação naqueles tempos estava a cargo da igreja católica, que enviava seus representantes às terras recém-descobertas. Muito criticado por seus meios rígidos e ortodoxos, mas que na verdade compunham normalmente o procedimento dos membros do clero, e mais do que isso, dos homens e mulheres do século em que viveram, Nóbrega, que não poderia fugir às circunstâncias evolutivas, culturais, religiosas, antropológicas e psicológicas de sua época, não deixou de cumprir a sua missão. A maior delas, a efetiva fundação de São Paulo de Piratininga. E aí é que analisamos as circunstâncias.

Nóbrega é considerado uma das reencarnações de Emmanuel, também Públio Lentulus Sura e posteriormente Públio Lentulus, o escravo grego Nestório (veja-se as obras Há Dois Mil Anos e 50 Anos Depois do autor espiritual) e ainda o padre Damiano, em Ávila (veja-se o romance Renúncia), além de sua vida como o pensador e escravo cristão Eusébio (não confundir com Eusébio de Cesaréa). Por que Nóbrega deu o nome do querido Apóstolo à cidade?

Uma mensagem íntima de Emmanuel recebida por Francisco Cândido Xavier, em Pedro Leopoldo, a 13 de março de 1940, nos relata um encontro do senador Lêntulus com Paulo em Roma. A mensagem é a seguinte:

“Lede as cartas de Paulo e meditai. O convertido de Damasco foi o agricultor humano que conseguiu aclimatar a flor divina do Evangelho sobre o mundo. Muitas vezes foi áspero. A terra não estava preparada e se em alguns pontos oferecia leiras brandas e férteis, na maioria, era regiões em espinheiro e pedregulho.

Paulo foi o lidador de sol a sol. Seu fervoroso amor foi a sua bússola divina. Sua paixão no mundo, iluminada pela sua dedicação ao Cristo, transformou-se na base onde deveria brilhar para sempre a claridade do Cristianismo. Conheci-o, em Roma, nos seus dias de trabalho mais rude e de provações mais acerbas. Vi-o uma vez unicamente, quando um carro de Estado transportava o senador Públio Lentulus, ao longo da Porta Ápia, mas foi o bastante para nunca mais esquecê-lo. Um incidente fortuito levara os cavalos a uma disparada perigosa, mas um jovem cristão, atirando-se ao caminho largo, conseguiu conjurar todas as ameaças. Avistamos, então, um pequeno grupo, onde se encontrava a sua figura inesquecível. Trocamos algumas palavras que me deram a conhecer a sua inteireza de caráter e a grandeza da sua fé. O fato ocorria pouco depois da trágica desencarnação de Lívia e eu trazia o espírito atormentado. As palavras de Paulo eram firmes e consoladoras. O grande convertido não conhecia a úlcera que me sangrava no coração, todavia as suas expressões indiretas foram, imediatamente, ao fundo de minha alma, provocando um dilúvio de emoções e esclarecimentos.

Luzeiro da fé viva, Paulo não pode ser esquecido em tempo algum. Seu vulto humano é o de todo homem sincero que se toque de amor divino por Jesus. Lede-o sempre e não vos arrependereis”. (O grifo é nosso)

Tudo se assemelha ao coração imenso da cidade de São Paulo - a cidade de Paulo.

Conta-nos o Espírito Cneio Lucius (50 Anos Depois), que Paulo, no plano espiritual, sempre se dedicou a auxiliar “as grandes inteligências afastadas do Cristo, compreendendo-lhes as íntimas aflições e o menosprezo de que se sentem objeto no mundo, ante os religiosos de todos os matizes, quase sempre especializados em regras de intolerância”. E foi com esse sentimento de compreensão e bondade que fez com que o grande Apóstolo da gentilidade estendesse as suas preces e auxílio ao culto senador romano, quando de sua desencarnação na tragédia de Pompéia, continuando a ampará-lo espiritualmente em suas posteriores existências terrenas.

Emmanuel nunca mais o esqueceu, e na personalidade de Nóbrega, adia a inauguração do Colégio de Piratininga, a que dá o nome de São Paulo, para o dia da comemoração da conversão do Apóstolo, fixada em 25 de janeiro. Essa afirmação não é somente de Cneio Lucio. É mencionada pelos biógrafos do padre Nóbrega, entre eles Serafim Leite, José Mariz de Morais, e Melo Pimenta.

Em outro momento, já como o grande pensador cristão encarregado das diretrizes ético-morais do Espiritismo em terras brasileiras, como continuidade ao trabalho que ajudou a realizar há centenas de anos, surge, através da psicografia do não menos ilustre missionário da Bondade e da Humildade, Chico Xavier, a grandiosa obra “Paulo e Estêvão”.

E compreendemos a grande destinação desta que é considerada a maior cidade da América Latina. Hoje, no século 21, uma megalópole que abriga em seu coração, centenas de “gentios” oriundos de todas as terras, brasileiras ou estrangeiras. Tal como Paulo, que abrigou em seu imenso coração amoroso, os corações da gentilidade em sua época. Foi através deles que o cristianismo do Cristo cresceu e se espalhou pelo mundo.

E é em São Paulo hoje, que brasileiros e estrangeiros tomam um primeiro contato com a Doutrina da Paz, da Concórdia, do Conhecimento Transcendente e a levam em suas atitudes e consciências tornadas espíritas.

Cumpriu-se a grande missão compartilhada.

Sonia Theodoro da Silva
(texto revisado pela autora - 25 de janeiro de 2016).

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quinta-feira, 24 de dezembro de 2015

Joyeux Noël, beaucoup de paix et d'espoir, confiance en Dieu, en Jésus et bienfaiteurs spirituels


 
Christmas Eve message by the crew of Apollo 8.
Anders:
I hope all of you back on Earth can see what we mean when we say that this is a very foreboding horizon, a rather dark and unappetizing looking place. We are now going over one of our future landing sites, selected over the smooth region, called the Sea of Tranquility -- smooth in order to make it easy for the initial landing attempts in order to preclude having to dodge mountains. Now you can see the long shadows of the lunar sunrise.
We are now approaching lunar sunrise and for all people back on Earth, the crew of Apollo 8 has a message that we would like to send you.
In the beginning, God created the Heaven and the Earth. And the Earth was without form, and void, and darkness was upon the face of the deep. And the Spirit of the God moved upon the face of the waters. And God said, "Let there be light." And there was light. And God saw the light, that it was good, and God divided the light from the darkness.
Jim Lovell:
And God called the light Day, and the darkness He called Night. And the evening and the morning were the first day. And God said, "Let there be a firmament in the midst of the waters, and let it divide the waters from the waters." And God made the firmament, and divided the waters which were under the firmament from the waters which were above the firmament. And it was so. And God called the firmament Heaven. And the evening and the morning were the second day.
Frank Borman:
And God said, "Let the waters under the Heaven be gathered together unto one place, and let the dry land appear." And it was so. And God called the dry land Earth, and the gathering together of the waters he called the Seas. And God saw that it was good.
And from the crew of Apollo 8, we close with good night, good luck, a Merry Christmas, and God bless all of you, all of you on the good Earth.
 
Joyeux Noël
 Sonia Theodoro da Silva, São Paulo, SP - Brasil  

Confiance en la Vie



Le mot confiance en portugais vient du latin CONFIDENTIA, de CONFIDERE « croire pleinement, avec fermeté », formé par COM, intensif et de FIDERE « croire », qui découle de FIDES « foi ». Nous trouvons la même étymologie en anglais: CONFIDENCE vient aussi du latin CONFIANCE; en italien, FIDUCIA, de FIDERE, avec la même traduction que ci-dessus; en espagnol CONFIANZA, et ainsi de suite. On comprend ainsi que le mot évoque la posture universelle de la certitude, de la conviction, de la fermeté, de la force, de la sécurité, et plus encore, de l’espoir, de la foi, de l’optimisme, et même de l’enthousiasme et de la résistance. Sans aucun doute, les mots ont une influence sur nos vies et donnent une impulsion à notre comportement face aux adversités.    

Pourtant, les mots et les impulsions qu’ils suscitent ne doivent pas être pris seulement comme des pilules d’optimisme, comme s’ils étaient des médicaments miraculeux qui apportent la solution à nos problèmes. Les mots sont le résultat des élaborations de la pensée, et en tant que tel, ils doivent exprimer les bons sentiments que nous portons en nous. Quand nous disons cela, nous n’affirmons pas que le développement personnel soit une thérapie immédiate efficace puisque ce n’est qu’un analgésique qui ne soigne pas les maladies de l’âme.   

Dans le documentaire Philosophy: A Guide to Happiness, tiré de son livre Les consolations de la philosophie, le philosophe suisse Alain de Botton présente six grands penseurs qui traitent de thèmes importants de notre quotidien dont nous citons Socrate sur la confiance en soi: « Socrate déambulait dans le marché et abordait les personnes en leur posant des questions sur le sens de la vie, d’une manière très intéressante, mais aussi très énervante. Si vous demandez aux personnes de vous  expliquer leur croyance, souvent elles répondent agressivement. Socrate n’avait pas ce genre d’inhibitions. Il préférait être considéré comme un gêneur, plutôt que de laisser ses compatriotes poursuivre leur vie sans penser. Son intention était de les faire réévaluer leurs croyances, car il croyait que tous avaient le devoir de réfléchir à leurs vies, et que nous avons tous la capacité de le faire.

» S o c r a t e paya le prix fort parce qu’il voulut aider les gens à penser, à évaluer l’inconsistance de leurs existences, et les inciter à change r le u r s pauvres objectifs (quand ils en avaient), pauvres parce qu’ils n’étaient tournés que vers l’ici et le maintenant.  

La confiance apparaît justement quand, par déduction philosophique, nous savons qui nous sommes, ce que nous sommes en train de faire et vers où nous allons. Quand nous approfondissons ces déductions avec l’aide de la philosophie spirite, cet univers s’étend. Nous ne sommes pas que les citoyens d’un pays, nous sommes les citoyens de l’univers. Nos vies ne se limitent pas au moment présent; nous découvrons que nous sommes les héritiers des conquêtes d’un passé réincarnatoire qui avancent en direction d’un futur plein de promesses réalisables; nous apprenons, comme l’ adit l’ Esprit Emmanuel, que tout passe (même les occasions perdues). C’est pour cela que nous savons que les drames personnels ne durent qu’un temps et que les réalisations doivent se prolonger jusqu’à ce que nous parvenions à un sentiment de tranquillité morale absolue.  

Nous sommes aujourd’hui dans un monde plein de conflits qui reproduisent les psychopathologies individuelles. Bien sûr qu’il est difficile d’avoir confiance en cette construction, mais nous avons l’éternité devant nous et ce moment présent pour la construire du mieux possible, avec la certitude que nous pouvons compter sur le soutien et l’aide des Esprits qui nous aiment.    

Sonia Theodoro da Silva  -  Bacalauréate dans la Philosophie

Journal d´études psychologiques  -  Année VII  l 37e Édition
Sophie Giusti  - Traduction en français

 

Paix et immortalité




Aux quatre coins de la planète, la paix est proclamée comme la plus grande aspiration des peuples. Pourtant, malgré les efforts déployés par ceux qui ont consacré et qui consacrent encore leurs vies à déconstruire les préjugés édifiés et exacerbés par l’individualisme féroce qui se propage de toute part comme une épidémie, fruit du matérialisme et de l’absence de croyance en Dieu et en son fils bien-aimé Jésus-Christ, ainsi qu’en ses envoyés qui ont annoncé que l’Amour est le plus grand objectif de l’humanité, les êtres humains se débattent dans les guerres fratricides, la destruction des cultures millénaires, les maladies hautement contagieuses et mal traitées par les organismes chargés de la préservation de la vie et du bienêtre des populations africaines qui sans les héroïques bénévoles des Médecins sans Frontières seraient livrés à une mort lente et dégradante. Les organismes non gouvernementaux qui luttent pour préserver la faune et la flore de la planète, de même que ceux qui s’occupent des enfants abandonnés, des vieillards délaissés par leur famille et privés de soins médicaux, ceux qui accueillent les toxicomanes plongés dans l’inconscience de leurs vies perdues, sont aujourd’hui  les nouveaux apôtres de Jésus qui se propagent sur la terre comme de petites lumières qui s’allument au contact de la douleur et de la souffrance des autres. 

La paix si désirée à laquelle tant aspirent ne pourra jamais voir le jour si l’être humain ne voit pas l’autre être humain comme son semblable, comme son frère, comme le voulait Jésus. La haine d’un homme contre un autre qui le mène à la barbarie, à l’extermination de populations entières, à la violence contre la femme et l’enfant, démontre le degré de notre indifférence: nous jouons avec la vie comme si elle ne représentait rien.  

 Il ne suffit pas de savoir que nous sommes immortels. Cette idée pourrait engendrer un sentiment d’arrogance pathologique chez les âmes dépourvues d’éthique et de morale. La planète est malade, a dit la mère désespérée de cet enfant tué par un terroriste qui se dit musulman. Oui, la planète est malade, pourtant, nous gardons encore l’espoir devant cette boîte de Pandore qui continue de lancer ses malheurs sur le monde.

Jésus de Nazareth nous assure qu’il est à la tête de cette nef sans gouvernail. Et là, de l’Immortalité, parmi les Immortels, Il surgit toujours dans tous les cœurs qui souffrent à cause des déséquilibres et de l’indifférence de l’autre, comme une voix qui dit sans cesse: Je suis ici, que votre cœur ne se trouble point, croyez en Dieu et croyez aussi en moi... Faisons notre part.  

Sonia Theodoro da Silva - Diplômée en philosophie
 Journal d´études psychologiques  -  Année VIII  l  38e Édition

Sophie Giusti  - Traduction en français; Irène Gootjes - Traduction en français

L’au-delà et la survivance de l’être



 La dynamique de nos existences actuelles a délégué aux religions les questions portant sur la nature de l’être, sur ses origines, sur son destin et sur le pourquoi de cette dichotomie entre l’être spirituel et l’être public ou de la vie réelle. La technologie nous rapproche des uns des autres par le biais des smartphones, des ordinateurs et autres, l’internet nous connecte en temps réel avec le monde, même si ce monde est surveillé et conditionné ; pourtant la méconnaissance des questions qui touchent à la mort et à la continuité de la vie dans d’autres dimensions n’a jamais été si grande. 

Dans les pays développés, dont les universités développent le savoir, rares sont les chaires d’étude sur la survivance de l’Esprit, que l’on appelle péjorativement « fantôme » ou que l’on traite, principalement au cinéma et dans les séries télévisées, comme un être diabolique qui terrorise les vivants, nous menant à des processus pathologiques et autodestructeurs. Il existe un cas pionnier à l’Université de Duke aux États-Unis, où le paranormal est un sujet sérieux. Au Brésil, des études sur les expériences de mort imminente sont menées par des chercheurs de l’Université Fédérale de Juiz de Fora, dans l’État du Minas Gerais. Toujours aux États-Unis, le Dr Raymond Moody Jr. fait des recherches sur les possibles relations entre les « morts » et leurs parents en vie. Son travail a démontré, à partir d’études effectuées sur les oracles dans la Grèce antique, où les communications étaient constantes et réelles, que les contacts entre les deux mondes ont toujours fait partie de notre civilisation.

 Sans aucun doute, le spiritisme, en se dépouillant du mystique et du mythique, nous montre un autre panorama de la vie après la mort : nous continuons d’exister et d’avoir une consistance dans le sens où toutes les archives de nos expériences sont enregistrées dans notre inconscient ; nous continuons à tracer les routes de nos destins, nous continuons d’exercer le libre arbitre avec de plus en plus de liberté à mesure que nous devenons directement responsables de notre Vie. Et le plus grand exemple que nous avons qu’elle se poursuit après la mort est encore et toujours Jésus, dépouillé de la mythologie créée tout autour de lui et qui l’a transformé tout au long des siècles un mélange de héros grec et de prophète juif. C’est Lui qui revient dans sa plénitude pour démontrer que la mort n’existe pas, qu’elle n’est rien d’autre qu’une invention de l’homme, un produit du vide existentiel qui habite ce plan moral de l’existence, à travers la vision spirite qui n’est pas religieuse dans le sens ritualiste, liturgique ou théologique, mais qui libère, fait prendre  conscience et révèle. 

Dans son œuvre, Léon Denis, le consolidateur du spiritisme en France après le décès d'Allan Kardec, fait des remarques très actuelles. Dans un petit livre par la taille, mais très grand par son contenu et qui porte le titre de notre article, il présente un ensemble de preuves qui viennent conforter l’opinion de celui qui fait des recherches sur la soi-disant vie après la mort. Nous terminons notre réflexion sur ses mots, en laissant planer une question : les relations entre les hommes s’amé lioreraient-elles s’ils s’identifiaient comme des êtres immortels ?   

« N’est-ce pas un touchant spectacle que de voir (...) des foules nombreuses s’acheminer vers les cimetières ? À tous ceux qui se sont posé cette question je dirai : (…) l’au-delà est simplement ce que nos sens n’atteignent pas. »  

Sonia Theodoro da Silva
Journal d´études psychologiques  -  Année VII  l 32e édition 
Sophie Giusti  - Traduction en français

sexta-feira, 1 de maio de 2015

La science de foi


D.H.L.Rivail, Allan Kardec


Depuis l'apparition de la science, ou plus précisément des sciences, en commençant par Aristotle et plus tard avec René Descartes, la bigoterie a été séparée du développement de la recherche scientifique.

La philosophie d'Aristotle dominait la pensée européenne à partir du douzième siècle mais la révolution scientifique des seizième et dix-septième siècles change cette situation, en insérant des changements dans les méthodes scientifiques. Sans doute cette Science est une des voix de la culture humaine, cependant dans le fait de ne pas admettre la force de foi, surtout dans le champ médical et spécifiquement dans les traitements pour restituer la santé humaine, la science manque sa participation à une des plus belles formes d'intégration d'homme avec la vie.

Dans les Etats-Unis les chercheurs de la neurobiologie disent qu'ils ont localisé au système limbic du cerveau le fait de déclencher d'expériences religieuses. Cette région du cerveau unit les expériences dans notre monde émmotionel  et les épreuves  exécutées sur les moines de bouddhiste et les religieux catholiques ont montré l'activité du cerveau intense quand ils sont dans un état de méditation et de prière.

Au Brésil, Ricardo Leme, savant de la neurologie, MD, associé à l'Association Médicale Spirite du Brésil, appelle vers la vie le développement de sentiments de gratitude, ce qu'il appelle le cadeau ultime (de Dieu), il appelle à l'amour exemplifié par Jésus, pour le bien-être physique, émotionnel et spirituel, parce que ces états d'esprit jouent sur neurotransmetteurs et endorphins le rôle qui facilite l'entretien de santé et même la cure de maladies. Selon lui, l'étude de la neurobiologie de foi pourrait être l'outil supplémentaire en cherchant quelque chose manquant dans l'humanité pour son fonctionnement plus harmonieux dans l'ensemble.

Jésus de Nazareth dans son voyage de paix sur la Terre avait l'habitude de dire au malade guéri par son amour, "votre foi vous a guéri". Cependant il ajoutait : "mais ne péchez plus" comme un avertissement à la grande responsabilité que nous avons pour le cadeau de Vie et de l'occasion incarnante, accordée à nous par l'amour immense de Dieu. Alors travaillons pour les mériter - aujourd'hui et pour toujours.

Sonia Theodoro da Silva

Bacalauréate dans la Philosophie
www.filosofiaespirita.org  


 

quarta-feira, 5 de novembro de 2014

Confiance en la Vie

Le mot confiance en portugais vient du latin CONFIDENTIA, de CONFIDERE « croire pleinement, avec fermeté », formé par COM, intensif et de FIDERE « croire », qui découle de FIDES « foi ». Nous trouvons la même étymologie en anglais : CONFIDENCE vient aussi du latin CONFIANCE ; en italien, FIDUCIA, de FIDERE, avec la même traduction que ci-dessus ; en espagnol CONFIANZA, et ainsi de suite. On comprend ainsi que le mot évoque la posture universelle de la certitude, de la conviction, de la fermeté, de la force, de la sécurité, et plus encore, de l’espoir, de la foi, de l’optimisme, et même de l’enthousiasme et de la résistance. Sans aucun doute, les mots ont une influence sur nos vies et don-nent une impulsion à notre com-portement face aux adversités.
Pourtant, les mots et les impulsions qu’ils suscitent ne doivent pas être pris seulement comme des pilules d’optimisme, comme s’ils étaient des médicaments miraculeux qui apportent la solution à nos problèmes. Les mots sont le résultat des élaborations de la pensée, et en tant que tel, ils doi-vent exprimer les bons sentiments que nous portons en nous. Quand nous disons cela, nous n’affirmons pas que le développement person-nel soit une thérapie immédiate efficace puisque ce n’est qu’un analgésique qui ne soigne pas les maladies de l’âme.

Dans le documentaire Philosophy: A Guide to Happiness, tiré de son livre Les consolations de la philosophie, le philosophe suisse Alain de Botton présente six grands penseurs qui traitent de thèmes importants de notre quoti-dien dont nous citons Socrate sur la confiance en soi : « Socrate déambulait dans le marché et abordait les personnes en leur posant des questions sur le sens de la vie, d’une manière très intéressante, mais aussi très énervante. Si vous demandez aux personnes de vous expliquer leur croyance, souvent elles répondent agressivement. Socrate n’avait pas ce genre d’inhibitions. Il préférait être considéré comme un gêneur, plutôt que de laisser ses compatriotes poursuivre leur vie sans penser. Son intention était de les faire réévaluer leurs croyances, car il croyait que tous avaient le devoir de réfléchir à leurs vies, et que nous avons tous la capacité de le faire. »

Socrate paya le prix fort parce qu’il voulut aider les gens à penser, à évaluer l’inconsistance de leurs exis-tences, et les inciter à chan-ger leurs pauvres objec-tifs (quand ils en avaient), pauvres parce qu’ils n’étaient tournés que vers l’ici et le maintenant.
La confiance apparaît justement quand, par déduction philosophique, nous savons qui nous sommes, ce que nous sommes en train de faire et vers où nous allons. Quand nous approfondissons ces déductions avec l’aide de la philosophie spirite, cet univers s’étend. Nous ne sommes pas que les citoyens d’un pays, nous sommes les citoyens de l’univers. 

Nos vies ne se limitent pas au moment présent; nous découvrons que nous sommes les héritiers des conquêtes d’un passé réincarnatoire qui avancent en direction d’un futur plein de promesses réalisables; nous appre-nons, comme l' adit l' Esprit Emmanuel, que tout passe (même les occasions perdues). C’est pour cela que nous savons que les drames personnels ne durent qu’un temps et que les réalisations doivent se prolonger jusqu’à ce que nous parvenions à un sentiment de tranquillité morale absolue.

Nous sommes aujourd’hui dans un monde plein de conflits qui reproduisent les psychopathologies individuelles. Bien sûr qu’il est difficile d’avoir confiance en cette construction, mais nous avons l’éternité devant nous et ce mo-ment présent pour la construire du mieux possible, avec la certitude que nous pouvons compter sur le soutien et l’aide des Esprits qui nous aiment.

Sonia Theodoro da Silva
Bacalauréate dans la Philosophie
The Spiritist Psychological