ÉTUDES PHILOSOPHIQUES SPIRITES

Claude Monet

"CHAQUE PHASE DE L´ÉVOLUTION HUMAINE S'ACHÈVE PAR UNE SYNTHÈSE CONCEPTUELLE DES TOUTES SES RÉALISATIONS" (LÉON DENIS / J.H. PIRES).

Base structurelle du projet « ÉTUDES PHILOSOPHIQUES SPIRITES » (EFE-Conception, 2001) : SEE BELOW

quinta-feira, 24 de dezembro de 2015

Joyeux Noël, beaucoup de paix et d'espoir, confiance en Dieu, en Jésus et bienfaiteurs spirituels


 
Christmas Eve message by the crew of Apollo 8.
Anders:
I hope all of you back on Earth can see what we mean when we say that this is a very foreboding horizon, a rather dark and unappetizing looking place. We are now going over one of our future landing sites, selected over the smooth region, called the Sea of Tranquility -- smooth in order to make it easy for the initial landing attempts in order to preclude having to dodge mountains. Now you can see the long shadows of the lunar sunrise.
We are now approaching lunar sunrise and for all people back on Earth, the crew of Apollo 8 has a message that we would like to send you.
In the beginning, God created the Heaven and the Earth. And the Earth was without form, and void, and darkness was upon the face of the deep. And the Spirit of the God moved upon the face of the waters. And God said, "Let there be light." And there was light. And God saw the light, that it was good, and God divided the light from the darkness.
Jim Lovell:
And God called the light Day, and the darkness He called Night. And the evening and the morning were the first day. And God said, "Let there be a firmament in the midst of the waters, and let it divide the waters from the waters." And God made the firmament, and divided the waters which were under the firmament from the waters which were above the firmament. And it was so. And God called the firmament Heaven. And the evening and the morning were the second day.
Frank Borman:
And God said, "Let the waters under the Heaven be gathered together unto one place, and let the dry land appear." And it was so. And God called the dry land Earth, and the gathering together of the waters he called the Seas. And God saw that it was good.
And from the crew of Apollo 8, we close with good night, good luck, a Merry Christmas, and God bless all of you, all of you on the good Earth.
 
Joyeux Noël
 Sonia Theodoro da Silva, São Paulo, SP - Brasil  

Confiance en la Vie



Le mot confiance en portugais vient du latin CONFIDENTIA, de CONFIDERE « croire pleinement, avec fermeté », formé par COM, intensif et de FIDERE « croire », qui découle de FIDES « foi ». Nous trouvons la même étymologie en anglais: CONFIDENCE vient aussi du latin CONFIANCE; en italien, FIDUCIA, de FIDERE, avec la même traduction que ci-dessus; en espagnol CONFIANZA, et ainsi de suite. On comprend ainsi que le mot évoque la posture universelle de la certitude, de la conviction, de la fermeté, de la force, de la sécurité, et plus encore, de l’espoir, de la foi, de l’optimisme, et même de l’enthousiasme et de la résistance. Sans aucun doute, les mots ont une influence sur nos vies et donnent une impulsion à notre comportement face aux adversités.    

Pourtant, les mots et les impulsions qu’ils suscitent ne doivent pas être pris seulement comme des pilules d’optimisme, comme s’ils étaient des médicaments miraculeux qui apportent la solution à nos problèmes. Les mots sont le résultat des élaborations de la pensée, et en tant que tel, ils doivent exprimer les bons sentiments que nous portons en nous. Quand nous disons cela, nous n’affirmons pas que le développement personnel soit une thérapie immédiate efficace puisque ce n’est qu’un analgésique qui ne soigne pas les maladies de l’âme.   

Dans le documentaire Philosophy: A Guide to Happiness, tiré de son livre Les consolations de la philosophie, le philosophe suisse Alain de Botton présente six grands penseurs qui traitent de thèmes importants de notre quotidien dont nous citons Socrate sur la confiance en soi: « Socrate déambulait dans le marché et abordait les personnes en leur posant des questions sur le sens de la vie, d’une manière très intéressante, mais aussi très énervante. Si vous demandez aux personnes de vous  expliquer leur croyance, souvent elles répondent agressivement. Socrate n’avait pas ce genre d’inhibitions. Il préférait être considéré comme un gêneur, plutôt que de laisser ses compatriotes poursuivre leur vie sans penser. Son intention était de les faire réévaluer leurs croyances, car il croyait que tous avaient le devoir de réfléchir à leurs vies, et que nous avons tous la capacité de le faire.

» S o c r a t e paya le prix fort parce qu’il voulut aider les gens à penser, à évaluer l’inconsistance de leurs existences, et les inciter à change r le u r s pauvres objectifs (quand ils en avaient), pauvres parce qu’ils n’étaient tournés que vers l’ici et le maintenant.  

La confiance apparaît justement quand, par déduction philosophique, nous savons qui nous sommes, ce que nous sommes en train de faire et vers où nous allons. Quand nous approfondissons ces déductions avec l’aide de la philosophie spirite, cet univers s’étend. Nous ne sommes pas que les citoyens d’un pays, nous sommes les citoyens de l’univers. Nos vies ne se limitent pas au moment présent; nous découvrons que nous sommes les héritiers des conquêtes d’un passé réincarnatoire qui avancent en direction d’un futur plein de promesses réalisables; nous apprenons, comme l’ adit l’ Esprit Emmanuel, que tout passe (même les occasions perdues). C’est pour cela que nous savons que les drames personnels ne durent qu’un temps et que les réalisations doivent se prolonger jusqu’à ce que nous parvenions à un sentiment de tranquillité morale absolue.  

Nous sommes aujourd’hui dans un monde plein de conflits qui reproduisent les psychopathologies individuelles. Bien sûr qu’il est difficile d’avoir confiance en cette construction, mais nous avons l’éternité devant nous et ce moment présent pour la construire du mieux possible, avec la certitude que nous pouvons compter sur le soutien et l’aide des Esprits qui nous aiment.    

Sonia Theodoro da Silva  -  Bacalauréate dans la Philosophie

Journal d´études psychologiques  -  Année VII  l 37e Édition
Sophie Giusti  - Traduction en français

 

Paix et immortalité




Aux quatre coins de la planète, la paix est proclamée comme la plus grande aspiration des peuples. Pourtant, malgré les efforts déployés par ceux qui ont consacré et qui consacrent encore leurs vies à déconstruire les préjugés édifiés et exacerbés par l’individualisme féroce qui se propage de toute part comme une épidémie, fruit du matérialisme et de l’absence de croyance en Dieu et en son fils bien-aimé Jésus-Christ, ainsi qu’en ses envoyés qui ont annoncé que l’Amour est le plus grand objectif de l’humanité, les êtres humains se débattent dans les guerres fratricides, la destruction des cultures millénaires, les maladies hautement contagieuses et mal traitées par les organismes chargés de la préservation de la vie et du bienêtre des populations africaines qui sans les héroïques bénévoles des Médecins sans Frontières seraient livrés à une mort lente et dégradante. Les organismes non gouvernementaux qui luttent pour préserver la faune et la flore de la planète, de même que ceux qui s’occupent des enfants abandonnés, des vieillards délaissés par leur famille et privés de soins médicaux, ceux qui accueillent les toxicomanes plongés dans l’inconscience de leurs vies perdues, sont aujourd’hui  les nouveaux apôtres de Jésus qui se propagent sur la terre comme de petites lumières qui s’allument au contact de la douleur et de la souffrance des autres. 

La paix si désirée à laquelle tant aspirent ne pourra jamais voir le jour si l’être humain ne voit pas l’autre être humain comme son semblable, comme son frère, comme le voulait Jésus. La haine d’un homme contre un autre qui le mène à la barbarie, à l’extermination de populations entières, à la violence contre la femme et l’enfant, démontre le degré de notre indifférence: nous jouons avec la vie comme si elle ne représentait rien.  

 Il ne suffit pas de savoir que nous sommes immortels. Cette idée pourrait engendrer un sentiment d’arrogance pathologique chez les âmes dépourvues d’éthique et de morale. La planète est malade, a dit la mère désespérée de cet enfant tué par un terroriste qui se dit musulman. Oui, la planète est malade, pourtant, nous gardons encore l’espoir devant cette boîte de Pandore qui continue de lancer ses malheurs sur le monde.

Jésus de Nazareth nous assure qu’il est à la tête de cette nef sans gouvernail. Et là, de l’Immortalité, parmi les Immortels, Il surgit toujours dans tous les cœurs qui souffrent à cause des déséquilibres et de l’indifférence de l’autre, comme une voix qui dit sans cesse: Je suis ici, que votre cœur ne se trouble point, croyez en Dieu et croyez aussi en moi... Faisons notre part.  

Sonia Theodoro da Silva - Diplômée en philosophie
 Journal d´études psychologiques  -  Année VIII  l  38e Édition

Sophie Giusti  - Traduction en français; Irène Gootjes - Traduction en français

L’au-delà et la survivance de l’être



 La dynamique de nos existences actuelles a délégué aux religions les questions portant sur la nature de l’être, sur ses origines, sur son destin et sur le pourquoi de cette dichotomie entre l’être spirituel et l’être public ou de la vie réelle. La technologie nous rapproche des uns des autres par le biais des smartphones, des ordinateurs et autres, l’internet nous connecte en temps réel avec le monde, même si ce monde est surveillé et conditionné ; pourtant la méconnaissance des questions qui touchent à la mort et à la continuité de la vie dans d’autres dimensions n’a jamais été si grande. 

Dans les pays développés, dont les universités développent le savoir, rares sont les chaires d’étude sur la survivance de l’Esprit, que l’on appelle péjorativement « fantôme » ou que l’on traite, principalement au cinéma et dans les séries télévisées, comme un être diabolique qui terrorise les vivants, nous menant à des processus pathologiques et autodestructeurs. Il existe un cas pionnier à l’Université de Duke aux États-Unis, où le paranormal est un sujet sérieux. Au Brésil, des études sur les expériences de mort imminente sont menées par des chercheurs de l’Université Fédérale de Juiz de Fora, dans l’État du Minas Gerais. Toujours aux États-Unis, le Dr Raymond Moody Jr. fait des recherches sur les possibles relations entre les « morts » et leurs parents en vie. Son travail a démontré, à partir d’études effectuées sur les oracles dans la Grèce antique, où les communications étaient constantes et réelles, que les contacts entre les deux mondes ont toujours fait partie de notre civilisation.

 Sans aucun doute, le spiritisme, en se dépouillant du mystique et du mythique, nous montre un autre panorama de la vie après la mort : nous continuons d’exister et d’avoir une consistance dans le sens où toutes les archives de nos expériences sont enregistrées dans notre inconscient ; nous continuons à tracer les routes de nos destins, nous continuons d’exercer le libre arbitre avec de plus en plus de liberté à mesure que nous devenons directement responsables de notre Vie. Et le plus grand exemple que nous avons qu’elle se poursuit après la mort est encore et toujours Jésus, dépouillé de la mythologie créée tout autour de lui et qui l’a transformé tout au long des siècles un mélange de héros grec et de prophète juif. C’est Lui qui revient dans sa plénitude pour démontrer que la mort n’existe pas, qu’elle n’est rien d’autre qu’une invention de l’homme, un produit du vide existentiel qui habite ce plan moral de l’existence, à travers la vision spirite qui n’est pas religieuse dans le sens ritualiste, liturgique ou théologique, mais qui libère, fait prendre  conscience et révèle. 

Dans son œuvre, Léon Denis, le consolidateur du spiritisme en France après le décès d'Allan Kardec, fait des remarques très actuelles. Dans un petit livre par la taille, mais très grand par son contenu et qui porte le titre de notre article, il présente un ensemble de preuves qui viennent conforter l’opinion de celui qui fait des recherches sur la soi-disant vie après la mort. Nous terminons notre réflexion sur ses mots, en laissant planer une question : les relations entre les hommes s’amé lioreraient-elles s’ils s’identifiaient comme des êtres immortels ?   

« N’est-ce pas un touchant spectacle que de voir (...) des foules nombreuses s’acheminer vers les cimetières ? À tous ceux qui se sont posé cette question je dirai : (…) l’au-delà est simplement ce que nos sens n’atteignent pas. »  

Sonia Theodoro da Silva
Journal d´études psychologiques  -  Année VII  l 32e édition 
Sophie Giusti  - Traduction en français