ÉTUDES PHILOSOPHIQUES SPIRITES

Claude Monet

"CHAQUE PHASE DE L´ÉVOLUTION HUMAINE S'ACHÈVE PAR UNE SYNTHÈSE CONCEPTUELLE DES TOUTES SES RÉALISATIONS" (LÉON DENIS / J.H. PIRES).

Base structurelle du projet « ÉTUDES PHILOSOPHIQUES SPIRITES » (EFE-Conception, 2001) : SEE BELOW

sexta-feira, 9 de setembro de 2016

Solidarité Humaine



Nous vivons des jours difficiles. L’attention se fixe sur les pays de l’Europe où la haine et la violence se manifestent sous la forme d’attentats perpétrés sans distinction, pouvant toucher n’importe qui. Ici aux Amériques, plus précisément dans ce jeune pays qu’est le Brésil, nous sommes les descendants de plusieurs nationalités européennes et c’est pour cela que nos coeurs se tournent vers ces pays-frères où nos parents, grands-parents, arrière-grands-parents sont nés, ont grandi pour ensuite adopter le Brésil comme leur seconde patrie.

Mais notre attention se porte également sur la souffrance interminable des migrants en provenance des pays du Moyen-Orient, sur les douleurs et les afflictions des pays d’Afrique où les maladies mortelles se propagent, sur les victimes des diverses formes de préjugés aux États-Unis d’Amérique.

Le Brésil qui est en train de subir également ses drames sociaux est stupéfait par l’incapacité de certains de faire preuve d’éthique et de vivre leurs vies en respectant la vie et le patrimoine d’autrui.

Oui, ce sont des jours difficiles pour tous les habitants de la terre comme pour marquer l’échec de leurs conquêtes sociales et cultu-relles, de leurs progrès scienti-fiques, étant donné que grâce aux progrès des communications, nous sommes informés en direct de tout ce qui se passe dans le monde. Peut-être que si les générations de nos grands-parents avaient pu assister à l’évolution des guerres mondiales, la stupeur aurait été bien plus grande et la panique se serait généralisée.

Nous entendons parler de discours extrémistes, d’attentats marqués par aucune idéologie ou motivation religieuse. Le problème est beaucoup trop profond pour être analysé dans un petit article comme celui-ci. Notamment parce que les raisons véritables gisent dans l’inconscient collectif de l’homme, véritable arsenal d’expériences négatives vécues en même temps que les réalisations positives, et c’est cette dualité qui caractérise la nature humaine.

La vision spirite du monde nous aide à faire cette analyse: l’histoire se répète parce que les mêmes hommes reviennent sur la scène de leurs réincarnations.

Mais si nous pensons que malgré les circonstances, l’être humain recherche infatigablement des solutions pour atténuer l’impact des drames qu’il vit, immédiatement nous songeons aux qualités morales déjà conquises, et à l’espoir qui fait partie des nouvelles attentes pour notre  avenir.

Malgré tout, la solidarité se propage incessamment, et la séparation du grain de l’ivraie devient de plus en plus flagrante à chaque instant. Et ce n’est pas seulement celle qui se manifeste lors des situations les plus urgentes, c’est  une solidarité comme un mode de vie, qui s’épanouit lentement.

Nous avons encore un long chemin à parcourir. Ce qui nous attend dans les prochains mois, les prochaines années, est planté, envisagé aujourd’hui.

L’Esprit Joanna de Ângelis dans son magnifique message Exhortation à l’amour nous parle de temps prévus depuis l’Antiquité, pour notre époque actuelle. Participons activement à ce moment grave, car nous sommes tous embarqués sur le même bateau. Il est donc urgent de répondre à l’appel et de changer nos habitudes, nos pensées, notre comportement, en nous tournant vers le Bien. Mais, ditelle, il ne faut jamais perdre la foi et la confiance, parce que Jésus tient le gouvernail de ce bateau qui traverse des mers agitées.

Comme nous le rappelait Chico Xavier, nous ne pouvons pas modifier le passé des erreurs et des fautes, mais nous pouvons vivre un nouveau présent. L’avenir y répondra de manière éloquente. Peut-être encore plus éloquente que les douleurs et les afflictions qui sont la récolte aujourd’hui des semences erronées de notre pas-sé. Et pour cela Jésus est avec nous; Dieu est en nous tous. Persistons dans la foi et dans les actions positives pour le bien de tous.

Sonia Theodoro da Silva

Philosophe

Journal d´études psychologiques - Année IX l 48e Édition l Septembre et October l 2016

 

 

sábado, 9 de julho de 2016

Tout en Dieu



     De nos jours, Dieu « n’est plus à la mode » : dans les milieux académiques, Dieu est considéré comme un phénomène anthropologique, une création des hommes fragiles qui ont besoin de soutien et de protection. Dans les mouvements existentialistes européens menés par Kierkegaard, qui ont connu leur apogée avec Nietzsche dans les paroles de son personnage Zarathushtra :     « Dieu est mort », il est le dieu de la croix qui, selon le philosophe, n’a pas réussi à se sauver lui -même.  

    La pensée nietzschéenne n’est pourtant qu’un des effets et non une cause en soi du drame humain actuel, car une grande partie de cette responsabilité revient aux religions qui n’ont pas su accepter Dieu en Esprit et en vérité, tel que nous l’a présenté Jésus de Nazareth, son plus grand représentant parmi nous. Elles n’ont pas su divulguer son nom ni son vécu, car elles se sont perdues dans le mysticisme, dans les mythes reconstruits, dans leurs dissensions et leurs vénalités.   

    Il est triste de constater les conséquences actuelles de ce détournement. Pourtant, le Spiritisme a ramené Jésus et Dieu dans les cœurs et dans la raison, car il a décodé Son message et a rempli la promesse faite dans l’Évangile de Jean.   

   Dieu est-il en tout ? Oui, il est dans la nature et dans les êtres qu’Il a créés et aujourd’hui, quand les afflictions humaines atteignent des sommets, nous pouvons dire avec Jésus : « Que votre cœur ne se trouble point, croyez en Dieu et croyez aussi en moi... »   

   Jésus a accompli sa promesse, il est revenu dans le Spiritisme, et c’est avec lui que nous traverserons cette phase. Par conséquent, ayons confiance.  

Sonia Theodoro da Silva

 Philosophe 

(Published in The Journal of Spiritist Psychological Society, May/Jun 2016)

LA SCIENCE DIVINE




     Dans le chapitre I de l’Évangile selon le Spiritisme, se trouve un point de la plus haute importance pour ceux qui étudient les sciences exactes : l’alliance de la science et de la religion. Pendant des siècles, la foi religieuse s’est écartée du progrès scientifique, même si dans ses murs elle abritait des chercheurs et des philosophes intéressés par la recherche scientifique, tels Gregor Mendel, Roger Bacon, William d’Ockham et beaucoup d’autres. On peut se demander comment dans un environnement essentiellement catholique ou protestant, il peut y avoir eu autant d’astronomes, de biologistes, de physiciens, de logiciens et des spécialistes en sciences naturelles. Beaucoup d’entre eux finirent par contredire les postulats théologiques, comme Giordano Bruno. Parmi eux, il y avait Monseigneur GeorgesHenri Édouard Lemaître (1894– 1966), père catholique, astronome, cosmologue et physicien belge. Lemaître proposa ce que l’on connaît aujourd’hui comme la théorie de l’origine de l’Univers dénommée Big Bang que lui appelait   « l’hypothèse de l’atome primitif » connue également sous le nom   d’« œuf cosmique », qui fut développée par la suite par George Gamow.

    Mais ce que l’Évangile spirite souligne, c’est le fait important que des lois régissent les mondes des différentes dimensions interexistentielles et leurs relations intrinsèques, sous le commandement de Dieu qui s’exprime dans ces lois qu’Allan Kardec, dans une optique didactique, a divisées en Physiques et Morales. Parmi ces dernières, la plus importante est la Loi de Justice, d’amour et  de charité, car elle resumé toutes les autres.

    La science humaine chemine vers des découvertes importantes pour le bien-être commun, mais sans l’Amour qui engendre l’éthique, sans la Justice bénéfique pour tous, sans la Charité qui favorise la fraternité et le respect de la vie, la science purement matérialiste se mutile et s’autodétruit, générant le chaos, l’inertie, la douleur et la souffrance. 

    L’amour est thérapeutique ; Jésus aimait et soignait tous ceux qui le côtoyaient, non seulement leur corps, mais aussi leurs esprits, leurs sentiments et leurs émotions. Avec son Amour, Jésus a créé un autre paradigme pour la Vie – et il nous invite encore aujourd’hui à le suivre pour que nous puissions trouver la Paix à laquelle nous aspirons tant, une paix créatrice de sérénité et de confiance en soi-même et en Dieu.    

Sonia Theodoro da Silva 

Philosophe

(Published in The Journal of Spiritist Psychology Society )

terça-feira, 22 de março de 2016

Changement planétaire : espoirs et consolations



Les Esprits supérieurs qui assistaient Allan Kardec dans son magnifique travail de synthèse ont donné à l’humanité toutes les conditions lui permettant de promouvoir un changement de paradigme.   

   Selon l’affirmation d’Emmanuel, les révélations « évoluent dans une sphère graduelle de connaissances » et vont ainsi à la rencontre de la pensée du codificateur – « les vérités morales constituent les éléments essentiels du progrès. »  Nous pouvons déduire ainsi que le sens moral se développe à mesure que les individus ressentent le besoin de compléter les connaissances développées et acquises, créant un processus magnifique de complétude dans laquelle la raison et le cœur s’intègrent, cohérents, dans une aspiration personnelle et collective – le bonheur.  

    Quand les Esprits ont dit que le Spiritisme serait « le Consolateur promis par Jésus », les cœurs immatures ont tout de suite conclut que la sphère spirituelle communiquerait avec eux chaque fois qu’ils traverseraient un moment difficile de leurs vies, en leur apportant des réponses et des solutions pour les problèmes qui les affligent et les angoissent.   

   Mais la philosophie spirite est très claire et objective : l’être humain progresse, et en progressant, il doit assumer des responsabilités. Celles-ci lui apportent la sécurité nécessaire  pour bien se conduire pendant un

périple sûr de paix et de tranquillité intérieure, mais cela ne veut pas dire que les autres personnes agiront ainsi, car nous vivons dans un vaste océan de diversités culturelles, morales, intellectuelles, religieuses et en dernier lieu évolutives.   

   Jamais il n’a été si nécessaire de chercher la consolation dans l’Évangile de Jésus, dans ses paroles, ses attitudes, ses conseils. Sa présence est celle d’un ami de tous les instants, celle du crucifié qui est revenu de la mort pour dire qu’elle n’est qu’une perception incomplète, précaire et apparente. Jésus n’est pas ressuscité, il a montré que la mort du corps ne détruit pas l’Esprit immortel ; Jésus n’est pas Dieu, il est la plénitude de l’évolution que peut atteindre l’Esprit en progrès continuel.       

    Les adversités et les tribulations que nous traversons aujourd’hui engendent l’incroyance, le découragement, la division et la somatisation des problèmes les plus divers, et enferment l’âme humaine dans une vision du monde où l’espérance (d’espérer, de stimuler les expectatives positives) ne trouve pas de place dans les esprits fatigués par les tragédies du quotidien et les évènements dans le monde.        

      Jésus et ses apôtres ont vécu dans un monde en transition, le passage des croyances mythologiques à la foi rationnelle qui devait être complétée deux mille ans plus tard avec la Philosophie spirite. Depuis cette époque, l’être humain a multiplié les conquêtes, mais les problèmes de l’Esprit qui ne pense qu’à s’alimenter de satisfactions immédiates l’empêchent de voir le futur de manière optimiste et correcte.      

     Le Livre des Esprits, à la question 1009 nous donne une instruction de Paul de Tarse : « pour atteindre l’unité divine, trois choses sont nécessaires : la justice, l’amour et la science ; trois choses y sont opposées et contraires : l’ignorance, la haine et l’injustice. » Et il complète : « Celui qui, par un écart, par un faux mouvement de l’âme s’éloigne du but de la création, qui consiste dans le culte harmonieux du beau, du bien, idéalisés par l’archétype humain, Jésus-Christ, est responsable (de la désorganisation sociale). »   

    C’est le moment de changer les paradigmes. Pour cela, nous pouvons avoir recours à l’impulsion naturelle vers le bien que nous portons en nous ; aux modèles prometteurs qui pourront être implantés à partir des espaces vides créés par la douleur et la perte. Les Esprits qui ont collaboré à la Codification sont et seront à nos côtés pour que nous réalisions en nous et auprès de nous ce nouveau modèle de paix et de prospérité spirituelle, en modelant la nouvelle civilisation à laquelle nous aspirons tant. 

      Sonia Theodoro da Silva 
      Diplômée en Philosophie 
 
Traduction: la gentillesse de Journal d´études psychologiques  -  Année IX  l 44e Édition  l  Janvier et Février  l  2016.   

 

segunda-feira, 1 de fevereiro de 2016

Prémices de la Régénération



Parmi les innombrables définitions du mot « régénération », nous en avons choisi deux, la première étant le rétablissement de ce qui a été détruit, la seconde étant celle se rapprochant aussi de l’aspect philosophique et spirite, c'est-à-dire le sens figuré de la réforme morale.

Plus précisément, dans le premier sens du terme signifie rétablir ce qui a été détruit, en faisant référence aux valeurs intellectuelles et de la conscience obstruées par une avalanche de nouveaux concepts et modes de vie basés sur les mouvements existentialistes et nihilistes qui se résument à l’affirmation suivante: vivons aujourd’hui parce que demain n’existe pas. La philosophie spirite contenue dans le Livre des Esprits fait apparaître en synthèse les valeurs réelles indiquées cidessus, en attribuant à l’homme la responsabilité de ses actes et en lui révélant, sur des bases scientifiques, que la vie est immortelle, et qu'en tant qu’héritiers du temps, nous apportons des fragments du passé qui demandent à être révisés aujourd'hui pour qu'une fois libres, nous puissions aller en direction d'un futur meilleur.

Le second concept, revu par l'ouverture de la pensée spirite, évoque un travail de révision de notre posture morale face aux événements qui se déroulent dans notre vie quotidienne au niveau personnel,  qui  exige une  prise  de décision de notre part, de même qu’au niveau social, car nous appartenons à une communauté d’Esprits incarnés.  Ce moment, comme le définissait Allan Kardec dans La Genèse, est celui de la lutte des idées:

« Ce n'est pas le Spiritisme qui crée la rénovation sociale, c'est la maturité de l'humanité qui fait de cette rénovation une nécessité. »

C’est exactement cela que nous voyons dans le monde d’aujourd’hui et nous avons choisi d’appeler « transition »; mais, bien au-delà des conventions, l’Être humain réclame l’Être divin, latent, et, à force de stimuli extérieurs douloureux, il se projette dans la vie pleine telle que les Esprits l’ont prédit à Kardec. Les tragédies, les cataclysmes, les crises socioéconomiques, les commotions sociales ne sont sans doute pas le fruit du néant. Elles apparaissent au moment voulu pour que les valeurs soient revues, pour la régénération de nos Esprits.  

 Sonia Theodoro da Silva

(Trad. Sophie Giusti)  

segunda-feira, 25 de janeiro de 2016

Reprogrammation de la conscience

 

       Ce moment est celui des grands défis de l’existence: nous sommes les héritiers du passé dans lequel nous avons semé toutes sortes de semences, comme si nous étions au milieu d’un terrain fertile, mais néanmoins à peine réceptif.
 
Et les graines jetées au hasard, qui n'ont pas reçu les soins nécessaires à leur croissance, sans arrosage ni entretien, ont donné des fruits conformes à cette semence brouillonne. Il est évident qu’une grande partie d'entre eux est contaminée, pleine de vers et pourrie. Et le temps, implacable, nous met face au résultat de cette semence que nous avons faite individuellement et collectivement.
 
Les défis cités ci-dessus se succèdent, pour que nous puissions reprogrammer nos existences sur d’autres modèles, mais nous devons reconnaître nos erreurs et nos fautes; travailler les conquêtes effectives, sélectionner les bons grains pour que la cueillette soit abondante et donne des fruits à cent pour un.      
 
Reprogrammer notre conscience veut dire choisir de nouveaux chemins, pondérer, évaluer, discerner. Et pour ce faire, la philosophie spirite nous ouvre toutes les portes qui conduisent à la Vérité, à la Vie, à la Plénitude. Se connaître soi-même veut dire avoir le courage de reconnaître sa propre dualité. Travailler avec acharnement les qualités déjà développées et faire fleurir les potentiels intrinsèques de l'Être divin que nous sommes. Jésus de Nazareth nous a montré comment faire ; son invitation est encore dans nos consciences : pourquoi ne pas l’accepter ? 
Sonia Theodoro da Silva
 

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SÃO PAULO CITY FROM PAUL OF TARSUS' AND EMMANUEL'S HEARTS

(fonte:Enomir Santos) 

CONGRATULATIONS, SÃO PAULO CITY !!

Comemoramos nesta data 462 anos da fundação da nossa cidade.

E voltando atrás no tempo, lembramo-nos das palavras de Emmanuel, em A Caminho da Luz, dizendo que o acaso inexiste, quando mencionamos as fundações de cidades e Estados. Aliás, acaso, segundo Téophile Gautier, é o pseudônimo de Deus quando Ele não quer assinar a sua obra. Há uma união de intenções entre “terra” e “céu”, como se todos se reunissem para fazer cumprir propósitos superiores, preparando a primeira para o advento das populações que lá habitarão, com vistas ao desenvolvimento das leis de sociedade e progresso. É muito interessante esta análise, para a qual convidamos os nossos caros internautas. Vejamos a Lyon de Rivail e a Lugdunum de Ireneu, a Roma antiga e a atual, a Nova York de 200 anos atrás e a de agora, e assim sucessivamente. Há um planejamento realizado em outras esferas de existência e que muitas vezes escapa à nossa compreensão.

O mesmo livro citado, A Caminho da Luz, relata os bastidores da história, sob a análise crítica e lúcida de Emmanuel.

Mas vejamos a nossa querida São Paulo de Piratininga, inaugurada a partir de uma pequena vila onde índios, padres e sentenciados portugueses constituíam a sua população. Ainda hoje, na região da Sé, no Pátio do Colégio, a igreja de Anchieta guarda um museu de peças e imagens sacras dos séculos XVI a XVIII, seus objetos de uso pessoal bem como sua batina e terço, e a arquitetura da época também preservada e restaurada, onde é interessante notar uma parede do templo, antiquíssima, construída de barro, palha, areia, pedra e excremento de gado para dar a liga, preservada até os nossos dias, e resguardada entre duas outras paredes de vidro.

Contudo, o que nos chama a atenção, da dupla Nóbrega-Anchieta, é a posição do primeiro como educador, que à época se caracterizava como um misto de professor e catequizador - lembremos que a Educação naqueles tempos estava a cargo da igreja católica, que enviava seus representantes às terras recém-descobertas. Muito criticado por seus meios rígidos e ortodoxos, mas que na verdade compunham normalmente o procedimento dos membros do clero, e mais do que isso, dos homens e mulheres do século em que viveram, Nóbrega, que não poderia fugir às circunstâncias evolutivas, culturais, religiosas, antropológicas e psicológicas de sua época, não deixou de cumprir a sua missão. A maior delas, a efetiva fundação de São Paulo de Piratininga. E aí é que analisamos as circunstâncias.

Nóbrega é considerado uma das reencarnações de Emmanuel, também Públio Lentulus Sura e posteriormente Públio Lentulus, o escravo grego Nestório (veja-se as obras Há Dois Mil Anos e 50 Anos Depois do autor espiritual) e ainda o padre Damiano, em Ávila (veja-se o romance Renúncia), além de sua vida como o pensador e escravo cristão Eusébio (não confundir com Eusébio de Cesaréa). Por que Nóbrega deu o nome do querido Apóstolo à cidade?

Uma mensagem íntima de Emmanuel recebida por Francisco Cândido Xavier, em Pedro Leopoldo, a 13 de março de 1940, nos relata um encontro do senador Lêntulus com Paulo em Roma. A mensagem é a seguinte:

“Lede as cartas de Paulo e meditai. O convertido de Damasco foi o agricultor humano que conseguiu aclimatar a flor divina do Evangelho sobre o mundo. Muitas vezes foi áspero. A terra não estava preparada e se em alguns pontos oferecia leiras brandas e férteis, na maioria, era regiões em espinheiro e pedregulho.

Paulo foi o lidador de sol a sol. Seu fervoroso amor foi a sua bússola divina. Sua paixão no mundo, iluminada pela sua dedicação ao Cristo, transformou-se na base onde deveria brilhar para sempre a claridade do Cristianismo. Conheci-o, em Roma, nos seus dias de trabalho mais rude e de provações mais acerbas. Vi-o uma vez unicamente, quando um carro de Estado transportava o senador Públio Lentulus, ao longo da Porta Ápia, mas foi o bastante para nunca mais esquecê-lo. Um incidente fortuito levara os cavalos a uma disparada perigosa, mas um jovem cristão, atirando-se ao caminho largo, conseguiu conjurar todas as ameaças. Avistamos, então, um pequeno grupo, onde se encontrava a sua figura inesquecível. Trocamos algumas palavras que me deram a conhecer a sua inteireza de caráter e a grandeza da sua fé. O fato ocorria pouco depois da trágica desencarnação de Lívia e eu trazia o espírito atormentado. As palavras de Paulo eram firmes e consoladoras. O grande convertido não conhecia a úlcera que me sangrava no coração, todavia as suas expressões indiretas foram, imediatamente, ao fundo de minha alma, provocando um dilúvio de emoções e esclarecimentos.

Luzeiro da fé viva, Paulo não pode ser esquecido em tempo algum. Seu vulto humano é o de todo homem sincero que se toque de amor divino por Jesus. Lede-o sempre e não vos arrependereis”. (O grifo é nosso)

Tudo se assemelha ao coração imenso da cidade de São Paulo - a cidade de Paulo.

Conta-nos o Espírito Cneio Lucius (50 Anos Depois), que Paulo, no plano espiritual, sempre se dedicou a auxiliar “as grandes inteligências afastadas do Cristo, compreendendo-lhes as íntimas aflições e o menosprezo de que se sentem objeto no mundo, ante os religiosos de todos os matizes, quase sempre especializados em regras de intolerância”. E foi com esse sentimento de compreensão e bondade que fez com que o grande Apóstolo da gentilidade estendesse as suas preces e auxílio ao culto senador romano, quando de sua desencarnação na tragédia de Pompéia, continuando a ampará-lo espiritualmente em suas posteriores existências terrenas.

Emmanuel nunca mais o esqueceu, e na personalidade de Nóbrega, adia a inauguração do Colégio de Piratininga, a que dá o nome de São Paulo, para o dia da comemoração da conversão do Apóstolo, fixada em 25 de janeiro. Essa afirmação não é somente de Cneio Lucio. É mencionada pelos biógrafos do padre Nóbrega, entre eles Serafim Leite, José Mariz de Morais, e Melo Pimenta.

Em outro momento, já como o grande pensador cristão encarregado das diretrizes ético-morais do Espiritismo em terras brasileiras, como continuidade ao trabalho que ajudou a realizar há centenas de anos, surge, através da psicografia do não menos ilustre missionário da Bondade e da Humildade, Chico Xavier, a grandiosa obra “Paulo e Estêvão”.

E compreendemos a grande destinação desta que é considerada a maior cidade da América Latina. Hoje, no século 21, uma megalópole que abriga em seu coração, centenas de “gentios” oriundos de todas as terras, brasileiras ou estrangeiras. Tal como Paulo, que abrigou em seu imenso coração amoroso, os corações da gentilidade em sua época. Foi através deles que o cristianismo do Cristo cresceu e se espalhou pelo mundo.

E é em São Paulo hoje, que brasileiros e estrangeiros tomam um primeiro contato com a Doutrina da Paz, da Concórdia, do Conhecimento Transcendente e a levam em suas atitudes e consciências tornadas espíritas.

Cumpriu-se a grande missão compartilhada.

Sonia Theodoro da Silva
(texto revisado pela autora - 25 de janeiro de 2016).

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