ÉTUDES PHILOSOPHIQUES SPIRITES

Claude Monet

"CHAQUE PHASE DE L´ÉVOLUTION HUMAINE S'ACHÈVE PAR UNE SYNTHÈSE CONCEPTUELLE DES TOUTES SES RÉALISATIONS" (LÉON DENIS / J.H. PIRES).

Base structurelle du projet « ÉTUDES PHILOSOPHIQUES SPIRITES » (EFE-Conception, 2001) : SEE BELOW

sábado, 9 de julho de 2016

Tout en Dieu



     De nos jours, Dieu « n’est plus à la mode » : dans les milieux académiques, Dieu est considéré comme un phénomène anthropologique, une création des hommes fragiles qui ont besoin de soutien et de protection. Dans les mouvements existentialistes européens menés par Kierkegaard, qui ont connu leur apogée avec Nietzsche dans les paroles de son personnage Zarathushtra :     « Dieu est mort », il est le dieu de la croix qui, selon le philosophe, n’a pas réussi à se sauver lui -même.  

    La pensée nietzschéenne n’est pourtant qu’un des effets et non une cause en soi du drame humain actuel, car une grande partie de cette responsabilité revient aux religions qui n’ont pas su accepter Dieu en Esprit et en vérité, tel que nous l’a présenté Jésus de Nazareth, son plus grand représentant parmi nous. Elles n’ont pas su divulguer son nom ni son vécu, car elles se sont perdues dans le mysticisme, dans les mythes reconstruits, dans leurs dissensions et leurs vénalités.   

    Il est triste de constater les conséquences actuelles de ce détournement. Pourtant, le Spiritisme a ramené Jésus et Dieu dans les cœurs et dans la raison, car il a décodé Son message et a rempli la promesse faite dans l’Évangile de Jean.   

   Dieu est-il en tout ? Oui, il est dans la nature et dans les êtres qu’Il a créés et aujourd’hui, quand les afflictions humaines atteignent des sommets, nous pouvons dire avec Jésus : « Que votre cœur ne se trouble point, croyez en Dieu et croyez aussi en moi... »   

   Jésus a accompli sa promesse, il est revenu dans le Spiritisme, et c’est avec lui que nous traverserons cette phase. Par conséquent, ayons confiance.  

Sonia Theodoro da Silva

 Philosophe 

(Published in The Journal of Spiritist Psychological Society, May/Jun 2016)

LA SCIENCE DIVINE




     Dans le chapitre I de l’Évangile selon le Spiritisme, se trouve un point de la plus haute importance pour ceux qui étudient les sciences exactes : l’alliance de la science et de la religion. Pendant des siècles, la foi religieuse s’est écartée du progrès scientifique, même si dans ses murs elle abritait des chercheurs et des philosophes intéressés par la recherche scientifique, tels Gregor Mendel, Roger Bacon, William d’Ockham et beaucoup d’autres. On peut se demander comment dans un environnement essentiellement catholique ou protestant, il peut y avoir eu autant d’astronomes, de biologistes, de physiciens, de logiciens et des spécialistes en sciences naturelles. Beaucoup d’entre eux finirent par contredire les postulats théologiques, comme Giordano Bruno. Parmi eux, il y avait Monseigneur GeorgesHenri Édouard Lemaître (1894– 1966), père catholique, astronome, cosmologue et physicien belge. Lemaître proposa ce que l’on connaît aujourd’hui comme la théorie de l’origine de l’Univers dénommée Big Bang que lui appelait   « l’hypothèse de l’atome primitif » connue également sous le nom   d’« œuf cosmique », qui fut développée par la suite par George Gamow.

    Mais ce que l’Évangile spirite souligne, c’est le fait important que des lois régissent les mondes des différentes dimensions interexistentielles et leurs relations intrinsèques, sous le commandement de Dieu qui s’exprime dans ces lois qu’Allan Kardec, dans une optique didactique, a divisées en Physiques et Morales. Parmi ces dernières, la plus importante est la Loi de Justice, d’amour et  de charité, car elle resumé toutes les autres.

    La science humaine chemine vers des découvertes importantes pour le bien-être commun, mais sans l’Amour qui engendre l’éthique, sans la Justice bénéfique pour tous, sans la Charité qui favorise la fraternité et le respect de la vie, la science purement matérialiste se mutile et s’autodétruit, générant le chaos, l’inertie, la douleur et la souffrance. 

    L’amour est thérapeutique ; Jésus aimait et soignait tous ceux qui le côtoyaient, non seulement leur corps, mais aussi leurs esprits, leurs sentiments et leurs émotions. Avec son Amour, Jésus a créé un autre paradigme pour la Vie – et il nous invite encore aujourd’hui à le suivre pour que nous puissions trouver la Paix à laquelle nous aspirons tant, une paix créatrice de sérénité et de confiance en soi-même et en Dieu.    

Sonia Theodoro da Silva 

Philosophe

(Published in The Journal of Spiritist Psychology Society )