ÉTUDES PHILOSOPHIQUES SPIRITES

Claude Monet

"CHAQUE PHASE DE L´ÉVOLUTION HUMAINE S'ACHÈVE PAR UNE SYNTHÈSE CONCEPTUELLE DES TOUTES SES RÉALISATIONS" (LÉON DENIS / J.H. PIRES).

Base structurelle du projet « ÉTUDES PHILOSOPHIQUES SPIRITES » (EFE-Conception, 2001) : SEE BELOW

quinta-feira, 24 de setembro de 2020

Moments de conscience

 


Les définitions du mot conscience disent la chose suivante : sentimento ou connaissance qui permet aux êtres humains de vivre, d’expérimenter ou de comprendre des aspects ou la totalité de leur monde intérieur ; système de valeurs morales qui fonctionne, de manière plus ou moins intégrée dans l’approbation ou la désapprobation de la conduite, des actes et des intentions propres à chacun ou à autrui. Selon Émile Durkheim (sociologue français, 1858-1917), ensemble d’idées, de croyances et de sentiments communs, créations ou manifestations collectives; mais encore ensemble de connaissances et de valeurs détenu par tous les membres d’um groupe.

 Notre capacité de compréhension n’est pas à la hauteur de l’expérience des moments graves que nous vivons. Notre génération n’avait jamais connu de pandémie.

Nous avons vécu d’autres drames personnels et collectifs qui furent des défis existentiels pour notre capacité de résistance ou de résilience.

 Les générations précédentes sont passées par des expériences douloureuses et l’histoire est là pour nous rappeler les angoisses, les afflictions et l’intensité des souffrances citées dans les livres, les films et les documentaires, mais aussi presentes dans la conscience individuelle celle de leurs descendants, restées depuis dans la mémoire collective.

 La première définition dit que nous « ajustons » actuellement notre lecture du monde pour trouver un nouveau mode de vie em adéquation avec le monde qui nous entoure. La seconde définition, issue de la première, signale une nouvelle forme de comportement envers la Nature et les autres espèces qui vivent avec nous.

 D’après notre lecture, nous passons actuellement par une réévaluation des concepts et des faits, car le « monde antérieur » a mis em évidence la faillite de nos valeurs.

Nous nous réinventons et, à ce titre, les ressources et les potentiels individuels sont en cours de réévaluation. La demande d’isolement peut nous mener à une réflexion profonde et à la prise de conscience de la nécessité de se reconstruire grâce à des valeurs et des expériences individuelles et collectives en accord avec le monde réel.

 C’est peut-être le début d’um processus de régénération de nos âmes, comme le propose la philosophie spirite, et en tant que telle, elle se réfère à la reformulation et à la réflexion de concepts et de questions qui ne sont pas restées sans réponse. Réfléchissons-y.

 

Sonia Theodoro da Silva

Philosophe

CEFE-Centro de Estudos Filosóficos Espíritas

Centre CEFE pour les études philosophiques spiritistes

www.filosofiaespirita.org

Publié dans le Journal of Spiritist Psychological Studies, Londres, Angleterre

 

Traduit par:  Irène Audi

quarta-feira, 25 de março de 2020

Vie en commun


 
  

Quelqu’un a déjà dit que côtoyer son prochain est un art. L’art requiert de la sensibilité, de la perception, une acuité visuelle, des capacités cognitives et de l’intuition. Je me réfère à l’Art positif, à celui qui exprime et transmet le bien-être quand on le voit, l’entend, le sent. Celui qui nous donne envie revenir, qui repose le regard, qui irradie la paix.   

  Certains chercheurs vont plus loin et affirment que l’art ne peut être compris par un discours rationnel, car les mots réduisent son sens. Nous vivons dans un monde baigné par l’art et la créativité, car ils sont présents dans la musique, le théâtre, la danse, l’architecture, la littérature, les arts plastiques...    

  Côtoyer les autres positivement est comme l’art de bonne qualité. C'est une source de confiance, mais aussi de bien-être, de spontanéité et, dans certains cas, de bonheur. Pas de ce bonheur illusoire, créé par les pensées consommatrices, mais celui de l’agape, de la félicité complète, même de courte durée, puisque sur la Terre d’expiations et d’épreuves, nous ne pouvons pas encore jouir du bonheur des justes.  

   Notre vie est faite de moments, comme une construction édifiée par la base, avec les soubassements, des briques, du béton et tous les éléments nécessaires pour que le bâtiment soit habitable et confortable. les fondement sont mauvais, le bâtiment s’écroule. Tout comme la parabole de Jésus. Vivre bien est par-dessus tout respecter l’autre et, parfois, démontrer de l’empathie pour ses douleurs et ses souffrances. Sans cela, mieux vaut nous isoler sur une île déserte. Mais là, courons le risque de mourir d’ennui ou d’une tristesse profonde.

 
 Sonia Theodoro da Silva, Philosophe