ÉTUDES PHILOSOPHIQUES SPIRITES

Claude Monet

"CHAQUE PHASE DE L´ÉVOLUTION HUMAINE S'ACHÈVE PAR UNE SYNTHÈSE CONCEPTUELLE DES TOUTES SES RÉALISATIONS" (LÉON DENIS / J.H. PIRES).

Base structurelle du projet « ÉTUDES PHILOSOPHIQUES SPIRITES » (EFE-Conception, 2001) : SEE BELOW

quarta-feira, 1 de janeiro de 2014

L’au-delà et la survivance de l’être


La dynamique de nos existences actuelles a délégué aux religions les questions portant sur la nature de l’être, sur ses origines, sur son destin et sur le pourquoi de cette dichotomie entre l’être spirituel et l’être public ou de la vie réelle. La technologie nous rapproche des uns des autres par le biais des smartphones, des ordinateurs et autres, l’internet nous connecte en temps réel avec le monde, même si ce monde est surveillé et conditionné ; pourtant la méconnaissance des questions qui touchent à la mort et à la con-tinuité de la vie dans d’autres dimensions n’a jamais été si grande.

Dans les pays développés, dont les universités développent le savoir, rares sont les chaires d’étude sur la survivance de l’Esprit, que l’on appelle péjorati-vement « fantôme » ou que l’on traite, principalement au cinéma et dans les séries télévisées, comme un être diabolique qui terrorise les vivants, nous menant à des processus pathologiques et autodestructeurs. Il existe un cas pionnier à l’Université de Duke aux États-Unis, où le paranormal est un sujet sérieux.

Au Brésil, des études sur les expériences de mort imminente sont menées par des chercheurs de l’Université Fédérale de Juiz de Fora, dans l’État du Minas Gerais. Toujours aux États-Unis, le Dr Raymond Moody Jr. fait des recherches sur les possibles relations entre les « morts » et leurs parents en vie. Son travail a démontré, à partir d’études effectuées sur les oracles dans la Grèce antique, où les communications étaient constantes et réelles, que les contacts entre les deux mondes ont toujours fait partir de notre civilisation.

Sans aucun doute, le spiritisme, en se dépouillant du mystique et du mythique, nous montre un autre panorama de la vie après la mort : nous continuons d’exister et d’avoir une consistance dans le sens où toutes les archives de nos expériences sont enregistrées dans notre inconscient ; nous continuons à tracer les routes de nos destins, nous continuons d’exercer le libre arbitre avec de plus en plus de liberté à mesure que nous devenons directement responsables de notre Vie.

 Et le plus grand exemple que nous avons qu’elle se poursuit après la mort est encore et toujours Jésus, dépouillé de la mythologie créée tout autour de lui et qui l’a transformé tout au long des siècles un mélange de héros grec et de prophète juif. C’est Lui qui revient dans sa plénitude pour démontrer que la mort n’existe pas, qu’elle n’est rien d’autre qu’une invention de l’homme, un produit du vide existentiel qui habite ce plan moral de l’existence, à travers la vision spirite qui n’est pas religieuse dans le sens ritualiste, liturgique ou théologique, mais qui libère, fait prendre conscience et révèle.

Dans son oeuvre, Léon Denis, le consolidateur du spiritisme en France après le décès d'Allan Kardec, fait des remarques très actuelles. Dans un petit livre par la taille, mais très grand par son contenu et qui porte le titre de notre article, il présente un ensemble de preuves qui viennent conforter l’opinion de celui qui fait des recherches sur la soidisant vie après la mort. Nous terminons notre réflexion sur ses mots, en laissant planer une question : les relations entre les hommes s’amélioreraient-elles s’ils s’identifiaient comme des êtres immortels ?

« N’est-ce pas un touchant spectacle que de voir (...) des foules nombreuses s’acheminer vers les cimetières ? À tous ceux qui se sont posé cette question je dirai : (…) l’au-delà est simple-ment ce que nos sens n’atteignent pas. »

Sonia Theodoro da Silva
Trad. Sophie Giusti

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