Victoria Butchard Gardens |
L’actualité n’est pas propice à nous laisser croire en l’optimisme au vu des défis que le monde nous présente. Considérer la vie unique-ment par ses bons côtés revien-drait à ramener l’Utopie de Thomas More dans notre vie quoti-dienne: une douce chimère puisque le rêve de civilisation de cet auteur n’était qu’un néolo-gisme pour définir des objectifs inatteignables.
Il ne serait pas raisonnable de nous donner une telle vision du monde puisque les drames grands et petits qui se succèdent permettent que nous ayons les deux pieds bien solide-ment ancrés.
Si dans les Amériques, la religion formelle est encore une alternative de consolation (ou serait-ce une fugue?) pour une grande partie de leurs habitants, en Europe et en Asie l’existentialisme athée ouvre des brèches dangereuses dans les pensées en créant des obstacles à la spiritualisation. Le Moyen-Orient avec ses guerres permanentes et l’Afrique avec ses conflits ethniques démontrent de manière douloureuse ce qu’est une planète d’épreuves et d’expiation dans ses degrés infinis de manifes-tation, comme le démontrèrent les Esprits à Allan Kardec.
Si l’on admettait la réincarnation comme une loi biologique et comme un principe de la raison, mais jamais fidéiste, puisque croire veut dire raisonner sur des bases sûres de compréhension au-delà des recherches (telles que celles réalisées par les pionniers Hernani G. Andrade au Brésil, Ian Stevenson aux EUA, H. Banerjee en Inde), nous aboutirions à la conclusion que ce n’est pas « l’histoire qui se répète », mais que c’est nous qui répétons l’his-toire à travers les réincarnations successives lors desquelles l’apprentissage intellectuel et moral ne s’est pas fait (ou bien a stagné). Cela changerait les paradigmes actuels et nous mènerait vers une nouvelle société, plus juste et plus fratenelle.
Quelqu’un a déjà dit que l’humanité actuelle, prisonnière de l’utilitarisme, refuse de grandir, et reste dans la phase de l’adolescence. Sans aucun doute, les manifestations comportementales manifestent une telle idée; il suffit d’observer cette «sédentarité intellectuelle» dans laquelle tout le monde recherche le plaisir dans la consommation effrénée et l’immédiat.
Pourtant, l’optimisme est un état d’âme permanent qui engendre la joie de vivre. Il suffit de reconnaître qu’il repose sur les petites et sur les grandes choses: regarder l’autre avec compassion, reconnaître que la condition humaine est une belle représentation de la divinité latente en nous tous. Mais aussi dans les choses simples: observer la nature, ac-compagner la croissance d’un enfant, reconnaître le miracle de la vie dans une gestation, accompagner le battement de son propre coeur que nous maintient en vie, poser les yeux sur les rides que le vent forme sur les eaux d’un fleuve, s’étirer, lire un bon livre, bavarder, sourire, consacrer sa vie à une bonne cause…
Par conséquent vivre d’une manière optimiste ne veut pas dire attendre indéfiniment que ça aille mieux, mais c’est comprendre que nous sommes les agents de ce processus pour tout ce qui nous entoure Vivre est pour tous, mais vivre bien et bien vivre est pour les sages qui apprennent que l’opportunité de la réincarnation est unique. Les anciens philosophes le savaient. Ceux d’aujourd’hui doi-vent réapprendre avec eux, et le spiritisme nous assure que si nous sommes aujourd’hui retenus par de graves engagements, rien n’empêche que nous en fassions un moyen indispensable à notre propre joie, celle de Vivre.
Sonia Theodoro da Silva, São Paulo, SP - Brèsil
Rédactrice
http://philospiriteravissementetcheminement.blogspot.com
Il ne serait pas raisonnable de nous donner une telle vision du monde puisque les drames grands et petits qui se succèdent permettent que nous ayons les deux pieds bien solide-ment ancrés.
Si dans les Amériques, la religion formelle est encore une alternative de consolation (ou serait-ce une fugue?) pour une grande partie de leurs habitants, en Europe et en Asie l’existentialisme athée ouvre des brèches dangereuses dans les pensées en créant des obstacles à la spiritualisation. Le Moyen-Orient avec ses guerres permanentes et l’Afrique avec ses conflits ethniques démontrent de manière douloureuse ce qu’est une planète d’épreuves et d’expiation dans ses degrés infinis de manifes-tation, comme le démontrèrent les Esprits à Allan Kardec.
Si l’on admettait la réincarnation comme une loi biologique et comme un principe de la raison, mais jamais fidéiste, puisque croire veut dire raisonner sur des bases sûres de compréhension au-delà des recherches (telles que celles réalisées par les pionniers Hernani G. Andrade au Brésil, Ian Stevenson aux EUA, H. Banerjee en Inde), nous aboutirions à la conclusion que ce n’est pas « l’histoire qui se répète », mais que c’est nous qui répétons l’his-toire à travers les réincarnations successives lors desquelles l’apprentissage intellectuel et moral ne s’est pas fait (ou bien a stagné). Cela changerait les paradigmes actuels et nous mènerait vers une nouvelle société, plus juste et plus fratenelle.
Quelqu’un a déjà dit que l’humanité actuelle, prisonnière de l’utilitarisme, refuse de grandir, et reste dans la phase de l’adolescence. Sans aucun doute, les manifestations comportementales manifestent une telle idée; il suffit d’observer cette «sédentarité intellectuelle» dans laquelle tout le monde recherche le plaisir dans la consommation effrénée et l’immédiat.
Pourtant, l’optimisme est un état d’âme permanent qui engendre la joie de vivre. Il suffit de reconnaître qu’il repose sur les petites et sur les grandes choses: regarder l’autre avec compassion, reconnaître que la condition humaine est une belle représentation de la divinité latente en nous tous. Mais aussi dans les choses simples: observer la nature, ac-compagner la croissance d’un enfant, reconnaître le miracle de la vie dans une gestation, accompagner le battement de son propre coeur que nous maintient en vie, poser les yeux sur les rides que le vent forme sur les eaux d’un fleuve, s’étirer, lire un bon livre, bavarder, sourire, consacrer sa vie à une bonne cause…
Par conséquent vivre d’une manière optimiste ne veut pas dire attendre indéfiniment que ça aille mieux, mais c’est comprendre que nous sommes les agents de ce processus pour tout ce qui nous entoure Vivre est pour tous, mais vivre bien et bien vivre est pour les sages qui apprennent que l’opportunité de la réincarnation est unique. Les anciens philosophes le savaient. Ceux d’aujourd’hui doi-vent réapprendre avec eux, et le spiritisme nous assure que si nous sommes aujourd’hui retenus par de graves engagements, rien n’empêche que nous en fassions un moyen indispensable à notre propre joie, celle de Vivre.
Sonia Theodoro da Silva, São Paulo, SP - Brèsil
Rédactrice
http://philospiriteravissementetcheminement.blogspot.com
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