ÉTUDES PHILOSOPHIQUES SPIRITES
Claude Monet
"CHAQUE PHASE DE L´ÉVOLUTION HUMAINE S'ACHÈVE PAR UNE SYNTHÈSE CONCEPTUELLE DES TOUTES SES RÉALISATIONS" (LÉON DENIS / J.H. PIRES).
"CHAQUE PHASE DE L´ÉVOLUTION HUMAINE S'ACHÈVE PAR UNE SYNTHÈSE CONCEPTUELLE DES TOUTES SES RÉALISATIONS" (LÉON DENIS / J.H. PIRES).
Base structurelle du projet « ÉTUDES PHILOSOPHIQUES SPIRITES » (EFE-Conception, 2001) : SEE BELOW
quarta-feira, 25 de março de 2020
Vie en commun
Quelqu’un a déjà dit que côtoyer son prochain est un art. L’art requiert de la sensibilité, de la perception, une acuité visuelle, des capacités cognitives et de l’intuition. Je me réfère à l’Art positif, à celui qui exprime et transmet le bien-être quand on le voit, l’entend, le sent. Celui qui nous donne envie revenir, qui repose le regard, qui irradie la paix.
Certains chercheurs vont plus loin et affirment que l’art ne peut être compris par un discours rationnel, car les mots réduisent son sens. Nous vivons dans un monde baigné par l’art et la créativité, car ils sont présents dans la musique, le théâtre, la danse, l’architecture, la littérature, les arts plastiques...
Côtoyer les autres positivement est comme l’art de bonne qualité. C'est une source de confiance, mais aussi de bien-être, de spontanéité et, dans certains cas, de bonheur. Pas de ce bonheur illusoire, créé par les pensées consommatrices, mais celui de l’agape, de la félicité complète, même de courte durée, puisque sur la Terre d’expiations et d’épreuves, nous ne pouvons pas encore jouir du bonheur des justes.
Notre vie est faite de moments, comme une construction édifiée par la base, avec les soubassements, des briques, du béton et tous les éléments nécessaires pour que le bâtiment soit habitable et confortable. les fondement sont mauvais, le bâtiment s’écroule. Tout comme la parabole de Jésus. Vivre bien est par-dessus tout respecter l’autre et, parfois, démontrer de l’empathie pour ses douleurs et ses souffrances. Sans cela, mieux vaut nous isoler sur une île déserte. Mais là, courons le risque de mourir d’ennui ou d’une tristesse profonde.
Sonia Theodoro da Silva, Philosophe
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