ÉTUDES PHILOSOPHIQUES SPIRITES
Claude Monet
"CHAQUE PHASE DE L´ÉVOLUTION HUMAINE S'ACHÈVE PAR UNE SYNTHÈSE CONCEPTUELLE DES TOUTES SES RÉALISATIONS" (LÉON DENIS / J.H. PIRES).
"CHAQUE PHASE DE L´ÉVOLUTION HUMAINE S'ACHÈVE PAR UNE SYNTHÈSE CONCEPTUELLE DES TOUTES SES RÉALISATIONS" (LÉON DENIS / J.H. PIRES).
Base structurelle du projet « ÉTUDES PHILOSOPHIQUES SPIRITES » (EFE-Conception, 2001) : SEE BELOW
segunda-feira, 20 de agosto de 2018
Tout en Dieu
De nos jours, Dieu « n’est plus à la mode » : dans les milieux académiques, Dieu est considéré comme un phénomène anthropologique, une création des hommes fragiles qui ont besoin de soutien et de protection. Dans les mouvements existentialistes européens menés par Kierkegaard, qui ont connu leur apogée avec Nietzsche dans les paroles de son personnage Zarathushtra : « Dieu est mort », il est le dieu de la croix qui, selon le philosophe, n’a pas réussi à se sauver lui -même. La pensée nietzschéenne n’est pourtant qu’un des effets et non une cause en soi du drame humain actuel, car une grande partie de cette responsabilité revient aux religions qui n’ont pas su accepter Dieu en Esprit et en vérité, tel que nous l’a présenté Jésus de Nazareth, son plus grand représentant parmi nous. Elles n’ont pas su divulguer son nom ni son vécu, car elles se sont perdues dans le mysticisme, dans les mythes reconstruits, dans leurs dissensions et leurs vénalités.
Il est triste de constater les conséquences actuelles de ce détournement. Pourtant, le Spiritisme a ramené Jésus et Dieu dans les cœurs et dans la raison, car il a décodé Son message et a rempli la promesse faite dans l’Évangile de Jean.
Dieu est-il en tout ? Oui, il est dans la nature et dans les êtres qu’Il a créés et aujourd’hui, quand les afflictions humaines atteignent des sommets, nous pouvons dire avec Jésus : « Que votre cœur ne se trouble point, croyez en Dieu et croyez aussi en moi... »
Jésus a accompli sa promesse, il est revenu dans le Spiritisme, et c’est avec lui que nous traverserons cette phase. Par conséquent, ayons confiance.
Sonia Theodoro da Silva Philosophe
Publié dans de Journal d´études psychologiques, Londres, Angleterre.
quinta-feira, 26 de julho de 2018
Prisme spirituel de la citoyenneté
En général, nous ne situons le concept de la citoyenneté que
dans les rapports entre l'homme et l'État. C’est l’espace des rapports
politiques et sociaux, dans lequel nous élisons les gestionnaires de
l’administration publique qui ceuvreront pour le bienêtre de tours. Dans La
République, Platon structure sa forme de gouvernement en se basant sur l’idée
qu’un Philosophe peut être le chef de
file idéal, « le gouvernant authentique qui ne doit pas viser son propre
intérêt, mais celui du gouvernement ».
Les philosophes d’aujourd’hui sont-ils dans cette situation? Peutêtre.
Nous savons que l’excellence des professions se situe fondamentalement dans le
caractère de ceux qui les exercent, beaucoup plus que dans leurs seules
habilités. La formation de l'homme ou de la femme dans l’exercice des
professions concerne l’éducation et l’éthique, et ses implications morales. Une
éthique qui soutient les fondations de l’exercice de la citoyenneté basée sur
les lois morales, dédogmatisées, dépolitisées, dans le sens de la prévalence
des jeux du pouvoir au détriment des besoins de base des individus.
Il nous semble que
le spiritisme traite totalement ces questions en nous encourageant à pratiquer
la solidarité fraternelle. Socrate idéalise une société où les êtres mettraient
de côté le pouvoir pour le bien-être de tous, mais nous sommes encore loin de
cette réalité.
Les Esprits supérieurs nous ont indiqué dans la codification
spirite le chemin de la connaissance de soi et de l'éducation de soi. Allan
Kardec synthétise ces enseignements lorsqu’il parle de l’aristocratie
intellectomorale qui sera la dernière phase de la croissance humaine lorsque
notre comportement sera basé sur la Sagesse et la Fraternité. Léon Denis se felicite
de ces orientations et idéalise une
société socialiste, dans le sens véritable du mot, sans les idéologies qui
pénalisent les hommes et ne font rien ou très peu pour leur anoblissement.
Herculano Pires traite cette question lorsqu’il nous parle de la
cosmossociologie spirite, la finalité de l’Esprit qui transite entre des
dimensions apparemment opposées.
La question reste
ouverte. Nous avons encore beaucoup à faire, à méditer, à conscientiser, à
éduquer, à être. Prenons l’initiative.
Sonia Theodoro da
Silva - Philosophe
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